Gabon : la cocaïne consommée par 5,8% des toxicomanes
Lors de son passage devant les députés de la transition le mardi 17 décembre 2024, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Herman Immongault a dressé le bilan de la criminalité sur le territoire nationale. Il en ressort que parmi les stupéfiants les plus consommés par les toxicomanes, la cocaïne y figure à 5,8%. Ce qui fait d’elle la troisième drogue la plus vendue au Gabon.
La consommation des drogues surtout par des jeunes est un véritable problème de société. Il participe à l’augmentation de l’insécurité dans notre pays en plus de représenter un problème de santé publique. C’est fort de ce constat que le membre du gouvernement lors de son audition a relevé que la cocaïne figure à la troisième place des drogues les plus vendues dans notre pays. Une situation qui devrait donc conduire les autorités à mettre en place un suivi plus rigoureux afin de lutter efficacement contre la consommation des stupéfiants.
L’Ogooué-Maritime épicentre de la cocaïne
Poursuivant son exposé, Hermann Immongault a indiqué que dans le cadre de la configuration géographique, l’épicentre de la cocaïne n’est autre que la province de l’Ogooué-Maritime. « Si nous portons un regard sur la configuration spatiale de ses consommations, nous constatons que la cocaïne et l’héroïne restent des stupéfiants disponible dans la province de l’Ogooué-Maritime, sur l’axe Libreville-Ntoum,Lambaréné-Port- Gentil » a déclaré le ministre de l’Intérieur, tout en soulignant la diminution en termes de saisies des stupéfiants depuis le 1er trimestre de cette année et ce en raison de la difficulté d’approvisionnement des marchés par les dealers et le démantèlement partiel de certains réseaux criminels.
Par ailleurs, le membre du gouvernement a rappelé que dans le classement des stupéfiants les plus vendus les deux premières places figurent le cannabis ( 51%), et les médicaments psychotropes ( 39%). Bien que le cannabis est la drogue la plus consommée sur le territoire, Libreville reste le principal point d’entrée, suivi des provinces de la Ngounié et de la Nyanga, où les plus importantes saisies ont été réalisées au premier trimestre 2024.