Gabon : la Cnamgs à l’origine de la faillite du Centre de dialyse de Libreville
Le centre de dialyse de Libreville serait-il au bord de la faillite ? C’est du moins l’information relayée le 23 décembre dernier par le site d’actualité Gabonactu évoquant un retard de paiement des factures par la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) avec pour conséquence de faire courir le risque de fermeture de cette structure dédiée à la prise en charge des patients atteints d’insuffisance rénale.
En effet, l’organisme de prévoyance sociale serait à l’origine des problèmes financiers qui plombent le bon fonctionnement de l’établissement sanitaire dédiée à la prise en charge des patients atteints d’insuffisance rénale. Un situation qui pourrait conduire le centre de dialyse de Libreville à procéder à la cessation des activités, entraîner la rupture des stocks de médicaments et l’arrêt des services indispensables traitant les cas d’insuffisance rénale.
La CNAMGS mauvais payeur
C’est fort de ces conséquences, que le ministre des Affaires sociales, Nadine Nathalie Awanang a rappelé au cours d’une audience accordée aux responsables de ladite structure que la santé des patients demeure une priorité. Ainsi le membre du gouvernement ayant pris note de la situation accablante dans laquelle est plongé le centre de dialyse de Libreville a rassuré ces derniers que leur requête fera l’objet d’un examen approfondi, laquelle requête sera transmise aux plus hautes autorités du pays en tête desquelles le président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema.
Au terme de cette rencontre, le ministre des Affaires Sociales, Nadine Nathalie Awanang a réaffirmé ainsi son engagement à défendre les intérêts des structures de santé et des usagers, non sans manquer de mettre la CNAMGS face à ses responsabilités en matière de paiement des prestations médicales essentielles. Rappelons que récemment la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) a été secouée par un scandale de gestion financière qui a conduit à la suspension de la Directrice Générale (DG) Audrey Christine Chambrier Voua et la Présidente du Conseil d’Administration (PCA), Brigitte Anguile Mba, de leurs fonctions.