Gabon : Isabelle Essonghe, un profil d’avenir pour refonder la FEG ?

Alors que la Fédération des Entreprises du Gabon (FEG) s’apprête à désigner son nouveau président, le contexte économique et social appelle un choix à la fois audacieux, rassembleur et pragmatique. À ce titre, la candidature d’Isabelle Essonghe incarne un virage salutaire pour un patronat en quête de renouveau.
Un leadership indépendant et fédérateur. Dans une FEG marquée ces dernières années par des luttes de clans et des affrontements entre anciens réseaux d’influence, l’arrivée d’une personnalité non clivée comme Isabelle Essonghe apparaît comme un signal fort. « Elle ne traîne ni passé politique, ni soupçons d’agenda caché. Elle parle aux chefs d’entreprises de toutes tailles », souligne Ferdinand D.W., dirigeant de PME interrogé par Gabon Media Time.
Son profil, consensuel mais ferme, tranche avec l’image d’un patronat accaparé par quelques grands groupes ou figures historiques. Par son écoute, sa capacité de dialogue et sa posture apolitique, elle rassemble au-delà des clivages et rassure un écosystème entrepreneurial en pleine mutation.
Une femme d’action à la crédibilité incontestée
Si son intégrité est unanimement saluée, c’est surtout sa gestion exemplaire de la CECA GADIS qui constitue un socle solide de légitimité. En reprenant les rênes d’une entreprise en crise, Isabelle Essonghe a su redresser la barre avec rigueur et résilience. « Elle a démontré qu’elle pouvait manager dans la tempête, en gardant le cap sur les objectifs économiques sans sacrifier l’humain », confie un ancien cadre de la société qu’elle dirige depuis bientôt deux ans.
Cette expérience de terrain, rare dans un milieu souvent théorique, crédibilise sa vision d’une FEG utile, opérationnelle, connectée aux besoins des entreprises, notamment les plus petites, souvent délaissées.
La FEG à l’heure du choix
Dans un contexte où le tissu entrepreneurial gabonais aspire à davantage de transparence, d’accompagnement et de réactivité, Isabelle Essonghe apparaît comme une alternative crédible à la logique des « vieux lions ». Elle incarne le passage d’un patronat de représentation à un patronat d’action. Accès au financement, soutien à l’innovation, transition numérique, formation : les enjeux sont connus, mais ils exigent un cap clair, débarrassé des querelles d’ego.
À ce titre, sa candidature suscite l’espoir d’une gouvernance plus inclusive, tournée vers les véritables priorités économiques. « Il ne s’agit pas d’un choix de rupture idéologique, mais d’un choix d’avenir et de raison », résume un membre du bureau sortant sous anonymat.
La FEG n’a pas besoin d’un gestionnaire de statu quo. Elle a besoin d’un cap, d’une colonne vertébrale. Celle que pourrait incarner Isabelle Essonghe.
Parce qu’elle est la fille de Michel Essonghé. Comment traitent ils d’abord les employés du groupe CECAGADIS qui se tuent à la tâche pour des salaires dérisoires alors que eux, ils brassent des milliards. On prend les mêmes et on
et on recommence