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Gabon : Geoffroy Foumboula pour un cadre législatif en faveur de la protection des défenseurs des droits humains

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Le 4ème Vice-président de l’Assemblée nationale de la transition, Geoffroy Foumboula Libeka Makosso, a plaidé, le 27 septembre dernier, pour l’érection d’un cadre législatif renforcé destiné à protéger les défenseurs des droits humains au Gabon. Cette initiative vise à garantir leur sécurité et à leur permettre d’exercer leurs missions sans crainte de représailles.

Lors d’une réunion avec la Commission des lois, des Affaires administratives et des Droits de l’Homme, Geoffroy Foumboula Libeka Makosso a souligné l’importance d’un environnement propice au respect des droits humains. À cette occasion, le vice-président de l’Assemblée nationale de la transition a souligné la nécessité de moderniser la législation gabonaise afin qu’elle réponde au mieux aux exigences internationales et aux défis contemporains.

Pallier le vide juridique en matière de protection des défenseurs des droits humains

Le Gabon fait face à un vide juridique en matière de protection des défenseurs des droits humains parmi lesquelles la Société civile, contrairement à plusieurs autres pays africains qui ont déjà mis en place des mesures de protection adéquates. En effet, le pays n’a jamais mis en œuvre les recommandations des Nations Unies visant à doter les défenseurs des droits humains d’un statut protecteur, essentiel pour l’exercice de leurs missions. Toute chose qui entrave leur capacité à œuvrer efficacement pour la promotion et la protection des droits fondamentaux.

Comme l’a souligné l’honorable Foumboula, ce projet de loi a pour objectif de fournir au Gabon son premier cadre juridique sur cette question et par ricochet de se conformer à la résolution A/RES/53/144 adoptée par l’ONU en 1998. La création d’un cadre législatif solide pourrait non seulement renforcer la sécurité des défenseurs, mais également favoriser un climat de confiance et de coopération entre les acteurs de la société civile et les institutions étatiques. En garantissant un environnement où les défenseurs peuvent travailler sans crainte de répression, le Gabon pourrait également améliorer son image sur la scène internationale en matière de respect des droits humains.

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