Gabon : Elisabeth Opiangah Mengue dément les accusations contre son père Hervé Patrick Opiangah

Dans un contexte marqué par des accusations graves à l’encontre de son père, Hervé Patrick Opiangah, Elisabeth Opiangah Mengue (EOM) a accepté de briser le silence et de livrer sa version des faits à Gabon Media Time (GMT) dans une interview exclusive. Retour sur une affaire qui a suscité de nombreuses réactions au sein de l’opinion nationale et internationale.
GMT : Qui êtes-vous, et pourquoi avez-vous souhaité vous exprimer aujourd’hui ?
EOM : Je suis Elisabeth Opiangah Mengue. Je remercie GMT pour cette opportunité de m’exprimer pour la première fois sur une affaire qui met injustement en cause mon père, Hervé Patrick Opiangah. Depuis plusieurs années, des accusations relayées par des médias et des activistes, tels que Landry Amiang Washington et Stéphane Zeng, circulent. Aujourd’hui, je tiens à rétablir la vérité.
Que s’est-il passé entre le 20 et le 25 novembre 2024 ?
J’ai été placée en garde à vue à la Police Judiciaire dans le cadre d’une enquête préliminaire. Pendant cette période, j’ai été entendue par les enquêteurs, les plaignants et le procureur de la République. Lors des confrontations, j’ai clairement affirmé que les accusations portées contre mon père – attouchements, inceste, viol, séquestration – sont totalement infondées. Ces faits n’ont jamais existé, ni dans mon enfance, ni lorsque j’étais mineur ni à l’âge adulte, ni avant, ni maintenant. J’ai maintenu cette position devant le procureur et le juge d’instruction lorsque j’ai été déférée, et j’ai été libérée le 25 novembre 2024.
Pourquoi dans ce cas le procureur a-t-il maintenu les accusations contre votre père dans son communiqué du 13 décembre 2024 ?
Je ne peux expliquer pourquoi le procureur de la République maintient ces chefs d’accusation. Je vous invite à lui poser cette question.
Votre père est-il innocent ?
Absolument. Il n’y a ni délit, ni victime. Ces accusations sont donc infondées.
Quelles suites comptez-vous donner à cette affaire ?
Je vais, par l’intermédiaire de mes avocats, engager des poursuites pour diffamation, fausses allégations, atteinte à ma réputation, calomnie, persécition, harcèlement moral et atteinte à la dignité de femme. Ces accusations ont gravement porté atteinte à mon honneur, et il est temps de rétablir la vérité.
GMT TV