Gabon: du plomb dans l’aile dans le projet de développement de l’aquaculture
S’inscrivant dans le cadre de l’Initiative Globale de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) sur la Croissance Bleue, le projet « Appui au développement de l’aquaculture commerciale intensive en zone péri urbaine au Gabon » semble avoir du plomb dans l’aile. En dépit d’un financement à hauteur de 93 000 dollars soit un peu plus de 51 millions de FCFA de la FAO, celui-ci semble être au point mort.
Initié et financé à hauteur d’une cinquantaine de millions de FCFA par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) dans le but de tester de nouvelles méthodes de développement d’une aquaculture commerciale durable, le projet « Appui au développement de l’aquaculture commerciale intensive en zone péri urbaine au Gabon » semble au point mort. C’est le constat réalisé, deux ans après son lancement.
Initialement prévu pour une durée de 18 mois, ce projet lancé en août 2019 à la suite de la signature d’un protocole d’accord entre le gouvernement gabonais et l’agence onusienne, peine à se consolider à l’image des nombreux programmes et projets de développement de la pisciculture s’étant soldés par un échec. Or, censé « contribuer à l’accroissement durable de la production halieutique nationale », il revêt une importance capitale.
Si la pandémie de covid-19 est pointée du doigt dans ce qui apparaît pour les parties prenantes comme un « léger retard », nul doute que d’autres facteurs inhérents au fonctionnement de l’administration gabonaise peuvent également en être à l’origine. Toute chose ralentissant néanmoins, un processus supposé développer l’aquaculture commerciale intensive dans les localités de Libreville (Estuaire), Oyem et Bitam (Woleu-Ntem).