Gabon : création d’un Haut commissariat pour le pilotage des projets d’infrastructures
Coordonner l’action gouvernementale dans la mise en œuvre des projets d’infrastructures engagés par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI). C’est l’objectif poursuivi par les autorités à travers la création d’un Haut commissariat pour le pilotage d’infrastructures, entérinée lors du Conseil des ministres qui s’est tenu ce 20 mars 2024.
C’est sur le fondement de la loi numéro 20/2005 du 03 janvier 2026, fixant les règles de création, d’organisation et de gestion des services de l’Etat que sera créé le Haut commissariat pour le pilotage des projets d’infrastructures. Lequel sera composé d’un cabinet et d’une cellule technique permanente, et fonctionnera comme un service chargé d’une mission temporaire.
Un Haut commissariat aux projets d’infrastructures pour accompagner le président de la Transition
C’est au titre des projets de textes législatifs et règlementaires que le Conseil des ministres a adopté le Projet de loi portant création, organisation et fonctionnement du Haut commissariat pour le pilotage des projets d’infrastructures initié par le CTRI. Selon le communiqué final, ce service, qui effectuera des visites de terrain, « rendra régulièrement compte au président de la République ». Ainsi, il sera non pas rattaché au ministère des Travaux publics, mais directement à la Présidence de la République.
Au titre des missions qui lui seront assignées, on peut noter entre autres, la coordination et la facilitation de l’action administrative des ministères techniques impliqués, la collecte et le traitement des informations techniques, l’assistance au président de la Transition dans la prise de décision. Par ailleurs, ce service fera office de médiateur entre toutes les parties impliquées dans la mise en œuvre de ces projets d’infrastructures.
Notons que dans son Plan national de développement de la transition (PNDT), le CTRI entend moderniser le réseau infrastructurel national, victime jusque-là d’un sous-investissement criant. Ainsi, certains projets tels que le bitumage de l’axe Ndendé – Doussala, ou encore l’axe Ovan – Makokou, ont été ressuscités.