Gabon : Cocufié, un homme brûle les diplômes de sa fiancée
Un drame conjugal s’est récemment déroulé, dans l’après-midi du dimanche 22 décembre 2024 à Mindoubé 2, mettant en lumière les conséquences dévastatrices de la trahison au sein d’un couple. Evan, ingénieur en QHSE, victime d’un licenciement économique durant la pandémie de Covid-19, se retrouve sous les projecteurs après avoir commis un acte de représailles contre sa fiancée, Edna.
Sans emploi et dépendant de la solidarité de sa compagne qu’il avait pourtant soutenue durant ses études, Evan, un compatriote, aurait remarqué des changements de comportement chez Edna. Cette dernière, régulièrement absente la nuit, éveillait ses soupçons. Une découverte fortuite sur le téléphone de la jeune femme a confirmé ses craintes.
Une réaction abusive à une infidélité fourbe !
Les preuves révélées à la police judiciaire établissent qu’Edna entretient une liaison avec l’un de ses supérieurs hiérarchiques. Aussi, qu’elle projeterait de quitter Evan, son fiancé, dans les six mois à venir. Sous le choc et envahi par un sentiment de trahison, Evan a perdu son sang-froid. Dans un accès de colère, il s’est emparé du porte-diplômes de sa bien-aimée endormie.
« Il a brûlé ses documents administratifs ainsi que ses diplômes, affirmant qu’elle ne devait sa réussite qu’à son soutien financier et moral », a soutenu un proche du couple. Bien que l’homme n’ait pas exercé de violence physique, Edna a rapidement déposé une plainte pour destruction des biens d’autrui. Cet acte, considéré comme illégal, pourrait avoir de lourdes conséquences juridiques pour Evan.
Et ce, en dépit des circonstances atténuantes liées à l’émotion. Ce fait divers soulève des questions sur les impacts émotionnels des relations brisées et sur la gestion des conflits au sein des couples. L’affaire, qui fait grand bruit à Mindoubé, rappelle l’importance de la communication et des recours légaux plutôt que des actes irréparables. La justice devra trancher l’affaire sous peu. Nous y reviendrons !