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Fougamou : Camelia Ntoutoume Leclerc au chevet de deux candidats au BEPC hospitalisés

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En déplacement à l’hôpital départemental de Fougamou, ce mercredi 11 juin 2025, la ministre d’État Camelia Ntoutoume Leclerc a rendu visite à deux élèves hospitalisés, inscrits aux épreuves du Brevet d’études du premier cycle (BEPC). Une démarche forte qui incarne la volonté du gouvernement de promouvoir une éducation véritablement inclusive.

À quelques jours des épreuves écrites du BEPC, la ministre de l’Éducation nationale, Camélia Ntoutoume Leclerc, a fait le déplacement dans la province de la Ngounié, précisément à Fougamou, pour rencontrer deux élèves candidats actuellement en soins à l’hôpital départemental. Loin de constituer un simple geste symbolique, cette visite s’inscrit dans une dynamique nationale visant à garantir l’égalité des chances pour tous les apprenants, y compris les plus vulnérables.

Un geste qui consacre la politique d’inclusion scolaire

Devant le personnel médical et éducatif mobilisé pour permettre aux deux élèves de composer dans les meilleures conditions possibles, la ministre a salué leur courage et rappelé l’importance de l’adaptabilité du système éducatif. « Une maladie ou un accident ne doit pas empêcher un élève de croire en son avenir scolaire. L’État veille à ce que chacun ait sa chance, quelles que soient les circonstances », a-t-elle affirmé.

Ce déplacement intervient dans un contexte où le Gabon renforce sa politique d’éducation inclusive, à travers des aménagements spécifiques pour les élèves en situation de handicap, hospitalisés ou empêchés. Les examens sont ainsi organisés dans des structures de santé, avec l’encadrement nécessaire, pour que ces candidats puissent valider leur cycle scolaire au même titre que les autres.

Le BEPC, un enjeu d’équité et de résilience

Dans un pays où les disparités territoriales et les obstacles sociaux pèsent encore sur le parcours scolaire, l’initiative portée par Camelia Ntoutoume Leclerc vient rappeler que l’Éducation nationale se doit d’être présente « partout et pour tous ». Elle renforce également la confiance entre les familles, les établissements scolaires et l’administration.

En clôturant sa visite, la ministre a encouragé les élèves à « garder foi en leurs capacités et à transformer cette épreuve en moteur de réussite ». Un message de résilience et d’espoir qui illustre, au-delà des discours, une volonté politique de bâtir une école gabonaise plus juste et inclusive.

Casimir Mapiya

« Mieux vaut une vérité qui fait mal, qu'un mensonge qui réjouit. » Proverbes berbères

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