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Gabon : Bilie-By-Nze assure avoir décliné des propositions d’intégrer le gouvernement

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Déroulé de la Transition, objectifs du CTRI, Dialogue national inclusif, société civile, réformes en cours, bref. En marge de son récent déplacement à Paris pour la promotion de son ouvrage « Awu m’awu, oser l’espérance pour un autre Gabon », l’ancien Premier ministre Alain-Claude Bilie-By-Nze a accordé un entretien au média Global Africa Télésud. Occasion pour ce dernier de revenir sur ses rapports avec l’actuelle équipe dirigeante. 

Si lors de cet entretien, le dernier Premier ministre d’Ali Bongo est revenu sur un certain nombre de faits à savoir, la prise du pouvoir par la force, mais aussi la popularité de ce coup auprès de l’opinion gabonaise, Alain-Claude Bilie-By-Nze a surtout indiqué qu’il aurait été invité par les nouveaux Hommes forts du pays à participer à un gouvernement. Une démarche qui s’inscrivait dans le cadre de la nature inclusive que les nouvelles autorités souhaitaient donner à cette transition. 

Le CTRI se trompe sur les priorités 

Après avoir fustigé l’attitude de l’ancienne opposition et de la société civile qui, selon lui, aurait renoncé aux idéaux qui ont fondé leur opposition au régime d’Ali Bongo, Alain Claude Bilie-By-Nze a apporté des éclaircissements sur son positionnement politique actuel. En effet, au détour d’une question portant sur sa participation éventuelle à un gouvernement, le natif de Ntang Louli a répondu sans détour « Je peux vous dire très franchement que des propositions m’ont été faites et j’ai décliné ». Selon l’ancien locataire du 02 décembre, des préalables n’auraient pas été mis à plat pour favoriser une telle participation. « Il faut d’abord s’accorder sur ce que nous avons à faire ensemble. Je ne suis pas preneur d’un poste pour un poste. Je suis prêt à discuter des orientations pour le pays et si nous tombons d’accord, les Gabonais jugeront sur ce qu’il y a à faire », a martelé Alain-Claude Bilie-By-Nze. 

Ainsi, l’ancien chef du gouvernement a cité un certain nombre de désaccords qui l’opposent aux autorités actuelles et qui ne sont pas de nature à favoriser sa participation au gouvernement. « De mon point de vue la transition ne peut pas tout organiser. Elle ne peut pas tout faire et n’a pas vocation à tout faire », a-t-il indiqué avant de poursuivre « Les nouvelles autorités se trompent en essayant de réformer le pays dans un laps de temps aussi court. Le temps de la Transition aurait dû être consacré à l’adoption d’une nouvelle Constitution, une nouvelle loi électorale et à aller aux élections », a martelé Alain-Claude Bilie-By-Nze pour qui, les réformes qui devraient permettre au pays de rattraper son retard de développement devraient être portées par un gouvernement issu de l’élection

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