Gabon : Bertrand Zibi appelle à une justice équitable et à la préservation de la vie d’Hervé Patrick Opiangah
De retour au Gabon après un séjour en Chine, Bertrand Zibi Abeghe, ancien prisonnier politique et actuel 1er Questeur du Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE), s’est exprimé avec force sur l’affaire Hervé Patrick Opiangah. Lors de son arrivée à l’aéroport international Léon Mba le 18 décembre, il a délivré un message d’unité nationale et de solidarité, en insistant sur la nécessité de préserver la vie d’Opiangah, impliqué dans des affaires judiciaires.
Un appel à l’unité nationale et à la justice impartiale. Face à une foule de sympathisants venus l’accueillir, Bertrand Zibi a exhorté les Gabonais à s’unir pour bâtir un nouveau Gabon fondé sur des valeurs de justice et de paix. Abordant la situation d’Hervé Patrick Opiangah, accusé d’atteinte à la sûreté de l’État, il a plaidé pour une justice indépendante et non instrumentalisée.
« Si Hervé Patrick Opiangah a posé un acte répréhensible, c’est à la justice de nous le dire, et non à des individus », a-t-il déclaré. Il a également mis en garde contre tout règlement de comptes, estimant que de telles pratiques ne grandiraient ni les institutions de transition ni le président de la République.
Un avertissement contre les dérives autoritaires et un plaidoyer pour Hervé Patrick Opiangah
Fort de son expérience de prisonnier politique sous l’ancien régime, Bertrand Zibi a alerté sur les dangers que représentent les accusations infondées et les dérives autoritaires. « Moi, ayant subi cela dans ma chair pendant six ans, je sais combien il est essentiel de garantir une justice autonome et impartiale », a-t-il martelé.
Dans son intervention, Bertrand Zibi a tenu à rappeler l’importance de préserver la vie d’Opiangah, qu’il a décrit comme un acteur économique et social significatif au Gabon. « Hervé Patrick Opiangah est un fils du pays. Il a droit à une justice équitable. Ceux qui tirent les ficelles dans l’ombre doivent être démasqués », a-t-il conclu, appelant à une résolution juste et respectueuse des droits de l’homme dans cette affaire. Par ce message, Bertrand Zibi place la justice au centre des débats, tout en appelant les autorités à éviter les dérives qui pourraient ternir la Transition et compromettre la paix sociale.