Gabon : 7,9 % de croissance en 2026, un pari possible d’après Guilou Bitsutsu-Gielessen

Le gouvernement gabonais table sur une croissance économique de 7,9 % en 2026, un objectif ambitieux qui devra composer avec des obstacles structurels persistants, allant du déficit budgétaire à la dépendance pétrolière, en passant par la faiblesse des infrastructures.
Des défis lourds à surmonter. Selon l’analyse de Guillou Bitsutsu-Gielessen, plusieurs handicaps freinent encore l’économie nationale. Les pannes d’électricité, les interruptions ferroviaires et l’état des routes entravent la diversification économique. À cela s’ajoute une forte dépendance aux revenus pétroliers, qui continuent de représenter une part prépondérante des revenus d’exportations.
Sur le plan macroéconomique, la trajectoire budgétaire est délicate: d’un excédent de 1,8 % du PIB en 2023, le solde pourrait se détériorer pour atteindre un déficit de -5 % du PIB sur la période 2025-2027. La dette publique, quant à elle, pourrait grimper à 79,24 % du PIB en 2025, limitant la marge de manœuvre de l’exécutif.
Entre volontarisme national et prévisions prudentes
Si l’exécutif se veut optimiste, les institutions internationales affichent davantage de prudence. La Banque mondiale projette une croissance de 2,9 % en 2024 et de 2,4 % en moyenne sur la période 2025-2027. De son côté, Fitch Solutions anticipe une dynamique comprise entre 2,8 % et 3,2 % en 2025.
En dépit de ces prévisions modérées, l’objectif de 7,9 % demeure, selon Guillou Bitsutsu-Gielessen, atteignable à condition d’une réelle discipline budgétaire et de la mise en œuvre effective des réformes structurelles.
Guillou Bitsutsu-Gielessen prône, une stratégie de gouvernance économique
Le gouvernement devra miser sur une accélération des réformes visant à améliorer la gouvernance et le climat des affaires, condition sine qua non pour attirer les investisseurs. Des investissements massifs dans les infrastructures, associés à une diversification accrue de l’économie, constituent l’un des piliers de cette stratégie.
La valorisation des ressources naturelles, notamment le fer de Belinga et les forêts primaires, est également au cœur de cette politique de souveraineté économique. Pour Guilou Bitsutsu-Gielessen Ensemble et déterminé le Gabon va atteindre cet objectif de 7,9% de croissance.
GMT TV