Gabon : 7 pêcheurs angolais graciés le 11 mai par Oligui Nguema !

Le dimanche 11 mai 2025, le président gabonais, Brice Clotaire Oligui Nguema, a gracié 7 pêcheurs angolais arrêtés en 2023 pour pêche illégale dans les eaux territoriales du Gabon. Cette décision, annoncée par l’ambassadeur angolais au Gabon, Joaquim do Espírito Santo, est intervenue à la veille de la visite officielle du président angolais, João Lourenço, rapporte Africa24.

Selon notre confrère et des sources judiciaires concordantes, ces pêcheurs, originaires de la province de Cabinda, étaient en détention préventive, accusés de violation des eaux territoriales et de pêche dans des zones protégées. Ce geste de clémence est perçu comme un signal d’apaisement et une volonté de renforcer les relations diplomatiques entre Libreville et Luanda. 

Un pacte d’apaisement pour l’axe Libreville-Luanda ?

C’est en tout cas ce qu’a assuré l’ambassadeur angolais au Gabon, Joaquim do Espírito Santo. « Une solution a été trouvée pour ces pêcheurs. Le président Oligui Nguema a décidé de leur libération, marquant un tournant dans le traitement des pêcheurs étrangers en situation irrégulière », aurait-il déclaré le dimanche 11 mai 2025. Ce dernier a également souligné l’engagement des deux nations à revisiter les accords bilatéraux existants.

Par ailleurs, le diplomate Angolais a suggéré d’en conclure de nouveaux, symbolisant une nouvelle ère de coopération. Rappelons que depuis 2021, ce sont environ 40 pêcheurs angolais qui ont été interpellés au Gabon pour des faits similaires. Certains libérés après des amendes ou l’exécution de leur peine. Ces incidents récurrents avaient poussé l’Angola, en 2023, à plaider pour un meilleur traitement de ses citoyens détenus. 

La grâce accordée par le Gabon illustre une volonté d’intégration régionale et de respect mutuel, tout en consolidant les liens avec l’Angola, considéré comme un modèle de partenariat. Ce geste diplomatique, salué comme un pas vers une coopération renforcée, pourrait ouvrir la voie à des discussions plus larges sur la gestion des ressources maritimes et la protection des zones protégées.