Gabon : 645 titres fonciers délivrés entre août et novembre 2023
Afin de renforcer le sentiment de sécurité foncière auprès des populations, le ministère de l’Habitat, sous l’impulsion du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), a procédé à la délivrance de 645 documents de propriété immobilière entre août et novembre 2023. C’est ce qu’indiquent les données compilées dans le bilan des 100 jours dressé par le ministère de l’Économie et des Participations.
Depuis l’arrivée des nouveaux dirigeants à la tête du pays, le secteur de l’habitat fait peau neuve. En effet, harmoniser le foncier est une priorité qui s’inscrit dans les résolutions prises par le CTRI qui s’est engagé à redresser ce secteur en proie à de nombreux dysfonctionnements. Passant de la parole à l’acte, entre les mois d’août et novembre 2023, le ministère de l’économie et des participations a recensé 645 titres fonciers établis, dont 95 pour le mois d’août, 127 en septembre, 290 en octobre et 133 titres fonciers pour le mois de novembre 2023.
Des terrains pour toutes les couches de la population
En effet, garantissant à ses détenteurs la pleine propriété d’un terrain, ces titres fonciers, dont l’obtention a longtemps été considéré comme un parcours du combattant, semblent donc peu à peu se libéraliser. Une libéralisation qui s’explique notamment par l’allègement des procédures de délivrance des documents fonciers qui émane de la bonne volonté des nouvelles autorités en tête desquelles, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, de rendre accessible la propriété à une grande partie des Gabonais.
Une initiative encourageante , d’autant plus que l’ancien président gabonais Ali Bongo Ondimba peinait à rétablir le droit à la propriété en fluidifiant l’administration des titres fonciers faute d’un suivi efficace. Face à de tels résultats, les populations gabonaises peuvent désormais espérer, un jour peut-être, devenir propriétaires d’une parcelle de terre qui ne fera plus l’objet d’un litige foncier, ni d’une expulsion comme on l’a bien des fois déploré.