Gabon : 40 familles relogées à Bikele Nzong après 10 ans d’attente

Le vendredi 28 mars 2025, l’Unité de Coordination des Études et des Travaux (UCET), un organisme du ministère des Travaux publics, a procédé à la remise officielle de 40 maisons à Bikele Nzong. Ces logements sont destinés aux familles affectées par les travaux d’aménagement des bassins versants de Gué-Gué, Terre Nouvelle et Lowé IAI, dans la capitale gabonaise.

Un projet de relogement attendu depuis 2014. Lancé en 2014 et financé par la Banque de Développement des États de l’Afrique Centrale (BDEAC) à hauteur de 62 milliards de francs CFA, ce projet vise à reloger les populations déplacées par les grands chantiers d’assainissement de Libreville.

Lors de la cérémonie de remise des clés, plusieurs autorités étaient présentes, notamment le vice-président de la transition, Joseph Owondault Berre, et le ministre des Travaux publics, le général Flavien Nzenguet Nzoundou.

Un nouveau départ pour 40 familles

Les bénéficiaires, dont les maisons ont été détruites dans le cadre des travaux d’aménagement, expriment leur soulagement. « Nous avons patienté, et aujourd’hui, c’est un nouveau départ », confie un nouvel habitant, tout en découvrant sa maison flambant neuve. Le site de Bikele Nzong s’étend sur 100 hectares, dont 75 sont déjà aménagés pour la construction de 1 070 villas et d’infrastructures collectives.

300 maisons encore à livrer d’ici 2025

Selon Guy Ulrich Ondounga, coordinateur général de l’UCET « sur les 1 070 logements prévus, nous avons déjà livré 40 maisons. Il en reste encore 300 à distribuer d’ici fin 2025. ». Lors de son intervention le ministre des Travaux publics le Général Flavien Nziengui Nzoundou a confirmé l’engagement de l’Etat d’aller au terme du processus de rélogement des personnes impactées. « Nous mettrons tout en œuvre pour livrer les 300 premiers logements avant fin 2025. », a-t-il indiqué.

Avec ces nouvelles habitations, le gouvernement poursuit sa politique de relogement des populations affectées par les grands projets urbains. Pour les bénéficiaires, c’est la fin d’une longue attente et le début d’un avenir plus stable.