Gabon : 40 % des plantes touchées par des maladies végétales  

A l’occasion de la journée internationale de la santé des végétaux, célébrée tous les 12 mai, Odette Polo, ministre de l’agriculture et de l’élevage, a tiré la sonnette d’alarme sur une menace silencieuse à savoir, les maladies qui s’attaquent aux cultures. Ce sont près de 40% des plantes vivrières qui sont affectées chaque année, entraînant des pertes pour les producteurs.

Selon l’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), de nombreuses maladies souvent invisibles à l’œil nu nuisent les plantes à hauteur de 40%. Dans une allocution tenue à ce propos, Odette Polo,ministre de tutelle a souligné la nécessité de renforcer les méthodes de protection face à ces maladies qui mettent en péril la souveraineté alimentaire et constituent un enjeu crucial pour la production. 

Un fléau invisible mais dévastateur. 

La FAO estime que chaque année, près de la moitié des cultures vivrières mondiales dont le manioc, la banane, les légumes, les arbres fruitiers, sont détruites par des maladies ou des organismes nuisibles. Un chiffre alarmant, soulignant la vulnérabilité de ce secteur, aussi bien sur les plantes que les hommes. «La santé de nos plantes est intimement liée à notre propre santé, et celle de notre planète », a souligné Odette Polo, ministre de l’agriculture et de l’élevage. 

Les producteurs sont ainsi invités à faire preuve de plus de rigueur et de synergie. En effet, attiré par une envie de vite gagner de l’argent, ces derniers «utilise parfois abusivement et de manière incontrôlée les produits phytosanitaires», a indiqué la tutelle. Une action qui n’est pas sans conséquence car ces produits «influent sur les plantes de manière induite sur les animaux et sur les hommes», a-t-elle confié. 

Pour protéger et dynamiser ce secteur, le Gabon s’est engagé sur la voie de la souveraineté alimentaire. Célébrée sous le thème « L’importance de la santé végétale dans l’approche d’une seule santé », cette journée est un rappel à l’ordre pour toutes les parties prenantes de ce milieu afin de garantir une fiabilité maximale dans la production vivrière et atteindre l’excellence alimentaire nationale.