Gabon : 25,9, le taux de mortalité infantile en 2025 !
Selon les dernières estimations publiées par Worldometers, le taux de mortalité infantile au Gabon atteint 25,9 décès pour 1 000 naissances vivantes en 2025. Ce chiffre, bien qu’en nette amélioration par rapport aux années précédentes, place encore le pays parmi ceux où la survie des nouveau-nés reste un défi majeur en Afrique centrale.
Il y a dix ans, en 2015, ce taux dépassait les 41 %. Bienheureusement sous Ali Bongo Ondimba, les politiques publiques avaient initié le projet des Centres hospitaliers avec pour incidence directe la baisse de près de 37 % observée sur une décennie. Mais au-delà de ces efforts déployés par le gouvernement d’antan et ses partenaires internationaux, il y a la nécessité de poursuivre dans cette voie pour permettre d’inverser la courbe.
La 5eme République appelée à parachever la mission
Vaccination élargie, renforcement des centres de santé materno-infantiles, formation du personnel médical et campagnes de sensibilisation sur la nutrition et l’hygiène, ce sont des initiatives qui devraient effectivement contribuer à réfréner la courbe de progression. Les quelques réussites sous le programme national « Gabon Égalité » qui ont noté les appuis de l’UNICEF et de l’OMS doivent servir de lampe.
Puisqu’en dépit de ces avancées, le chiffre de 25,9 ‰ reste préoccupant. Pour faire clair dans notre pays, un enfant gabonais sur 38 décède avant son premier anniversaire. Le pire reside dans le fait que les principales causes demeurent connues. Les infections respiratoires aiguës, le paludisme, les diarrhées, la prématurité et les complications néonatales. Toute situation qui résulte des disparités géographiques criantes avec des provinces rurales.
C’est le cas de l’Ogooué-Ivindo, de la Ngounié ou du Woleu-Ntem qui affichent des taux souvent supérieurs à 35 % contre moins de 20 % dans les quartiers aisés de Libreville et Port-Gentil. Les spécialistes soulignent également l’impact de la pauvreté et du faible niveau d’éducation des mères. Au Gabon, une femme sur 4 accouche encore sans assistance médicale qualifiée dans certaines régions enclavées. Descendre sous la barre des 20 ‰ d’ici 2030 serait un objectif louable car, la jeunesse est sacrée, selon le mentor du Président Brice Clotaire Oligui Nguema..









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