A La UneDerniers articlesJUSTICE

Gabon : 1 million FCFA d’amende en cas de campagne électorale hors durée légale

Ecouter l'article

À quelques jours du lancement officiel de la campagne présidentielle, prévue du 29 mars au 11 avril 2025, certains candidats semblent déjà enfreindre la loi en multipliant les actions à connotation électorale. Pourtant, le Code électoral gabonais, dans son article 324, prévoit des sanctions sévères pour toute campagne menée en dehors de la période autorisée, avec des amendes pouvant atteindre 1 million de FCFA.  

En République gabonaise, la campagne électorale pour l’élection présidentielle est strictement limitée à 14 jours. Pour cette année anticipée, le calendrier du ministère de l’Intérieur l’a fixé entre le 29 mars et le 11 avril prochain. Ainsi donc, il respecte un cadre légal précis pour garantir l’équité entre les candidats. Toutefois, des mobilisations terrain poussées ponctuées d’actes propagandistes laissent penser que certains acteurs anticipent illégalement.

De la nécessité de respecter la loi !

Dans des vidéos devenues virales telles que Tik tok ou d’autres réseaux sociaux, il est facile de constater que certains candidats animent des meetings déguisés, distribuent des cadeaux ou émettent des discours politiques de campagne. Doit-on rappeler la teneur de l’article 324 du Code électoral qui dispose en substance que toute campagne en dehors de la durée légale est passible d’une amende allant de 300 000 à 1 million de FCFA ?

 Les autorités électorales pourraient ainsi sanctionner les contrevenants, qu’il s’agisse de candidats, de partis politiques ou de leurs soutiens. Face à ces dérives normalisées, l’autorité de contrôle compétente et le gouvernement gagneraient à veiller à l’application de cette disposition légale. Aussi, il serait judicieux de durcir leur vigilance, notamment sur les médias et les rassemblements publics. 

De leur côté, les observateurs aguerris de la scène politique gabonaise appellent à une mise en branle stricte de la loi pour éviter toute instrumentalisation précoce de l’électorat. Alors que le Gabon s’apprête à vivre un scrutin crucial, le respect des règles sera un test pour la transparence du processus démocratique. Les candidats sont prévenus : hors délai, c’est hors la loi.  

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

GMT TV

Bouton retour en haut de la page