Exposition universelle d’Osaka : le Gabon peaufine sa participation

Le Gabon se prépare activement à marquer sa présence à l’Exposition universelle d’Osaka, prévue du 13 avril au 13 octobre 2025. Cet événement international est une vitrine stratégique pour promouvoir le « Made in Gabon », attirer des investisseurs et renforcer la visibilité du pays sur la scène économique mondiale.

Dans cette optique, le Premier ministre Raymond Ndong Sima a présidé, le 18 février 2025, une réunion de travail réunissant plusieurs membres du gouvernement impliqués dans l’organisation de la participation gabonaise. L’objectif : faire le point sur l’état d’avancement des préparatifs et assurer une représentation optimale du pays.

Une opportunité de valorisation du savoir-faire gabonais

L’Exposition universelle d’Osaka est une plateforme d’échanges économiques et culturels où chaque nation met en avant ses atouts. Pour le Gabon, cette participation revêt un enjeu majeur. « Les préparatifs vont bon train. Le gouvernement a pris les dispositions nécessaires pour que notre pays y soit présent. C’est une occasion unique de présenter nos atouts, rechercher de nouveaux marchés et exposer le ‘Made in Gabon’ à l’international », a déclaré Séraphin Davin Akouré, porte-parole du gouvernement.

Dans un contexte où le pays ambitionne de diversifier son économie, cette exposition offre une tribune idéale pour promouvoir les secteurs phares tels que l’économie verte, l’industrialisation locale, les ressources minières et agricoles, ainsi que l’innovation technologique.

Un engagement ferme du gouvernement

Conscient de l’importance de cet événement, l’Exécutif met les bouchées doubles pour assurer une présence à la hauteur des ambitions du pays. Outre l’aspect économique, le pavillon gabonais mettra également en avant la richesse culturelle et artistique du pays, un levier essentiel pour renforcer son attractivité.

Avec cette participation, le Gabon réaffirme ainsi sa volonté de s’ouvrir davantage au monde et de dynamiser ses échanges commerciaux et investissements étrangers. Reste à savoir si les moyens déployés permettront d’en tirer des bénéfices concrets pour l’économie nationale.