Elisabeth Opiangah : « Je n’ai jamais été violée par mon père ni dans mon enfance ni à l’âge adulte »
Dans un entretien exclusif accordé à Gabon Media Time, Elisabeth Opiangah Mengue (EOM) a tenu à s’exprimer pour la première fois sur les graves accusations portées contre son père, Hervé Patrick Opiangah. Ces accusations, relayées abondamment par certains médias et réseaux sociaux, font état de violences sexuelles qu’elle aurait subies. Des allégations qu’elle a fermement démenties, tout en clarifiant sa position.
« Les faits reprochés à mon père n’ont jamais existé »
Revenant sur les événements du 20 au 25 novembre dernier, période durant laquelle elle a été placée en garde à vue, Elisabeth Opiangah Mengue explique avoir été interrogée à plusieurs reprises par les enquêteurs, le procureur de la République et même lors de confrontations avec les plaignants. « Les faits d’attouchements, inceste, viol et séquestration, reprochés à mon père, n’ont jamais existé. Ni dans mon enfance, ni à l’âge adulte, ni avant, ni maintenant. », a-t-elle affirmé.
Elisabeth Opiangah Mengue précise au cours de son entretien avoir réitéré cette déclaration lors de son déferrement au Parquet et devant le juge d’instruction. « À chaque étape de la procédure, j’ai maintenu que ces accusations étaient infondées », a-t-elle insisté.
Une demande de justice contre la diffamation
Elisabeth Opiangah Mengue dénonce également le rôle de certains activistes et personnalités publiques dans la propagation de ces accusations qu’elle qualifie de « diffamatoires et calomnieuses ». Elle annonce son intention de porter plainte contre ceux qu’elle accuse d’avoir porté atteinte à son honneur et à sa dignité.
Interrogée sur le maintien des accusations par le Procureur de la République malgré ses déclarations, Elisabeth Opiangah Mengue s’étonne : « Je ne saurais donner une raison plausible. Je vous invite à poser cette question au Procureur ». Pour elle, il est essentiel que la justice suive son cours en toute impartialité.
Un appel à clore ce chapitre
En conclusion, Elisabeth Opiangah Mengue appelle à mettre fin à ces accusations qu’elle considère comme une injustice. « Je souhaite que mon honneur et celui de ma famille soient rétablis. » Une affaire qui met en lumière les dérives possibles des accusations publiques sans fondement judiciaire solide.