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Dr. Magaran Monzon Bagayoko : « La variole du singe n’est pas la Covid »

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Le représentant de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) au Gabon, le Dr. Magaran Monzo Bagayoko a donné rendez-vous à la presse nationale ce 22 août 2024. Il était question pour ce dernier d’édifier le public Gabonais sur le danger que représente la Variole du singe. A ce propos, le patron de l’OMS au Gabon a tenu rappelé que cette maladie ne doit nullement être assimilée à la covid-19.  

Le risque de transmission de la Variole du singe n’est pas à négliger au Gabon en raison notamment de la mobilité transfrontalière. Dans l’optique de prévenir contre les risques de contagiosité de la maladie au Gabon, le représentant de l’OMS a fourni aux professionnels des médias des informations essentielles sur la Variole du singe. Notamment le mode de transmission, les outils de diagnostic et les comportements sociaux à adopter. 

En effet, l’apparition d’une nouvelle souche a favorisé la propagation du virus Mpox dans plusieurs pays, d’où l’importance pour le Dr. Magaran Monzon Bagayoko de lever les doutes sur les inquiétudes des populations, tentées par des amalgames avec la pandémie de Covid 19. « La variole du singe n’est pas, comme on le dit, la Covid. Et ce n’est pas une nouvelle maladie, car elle circule en République Démocratique du Congo depuis une dizaine d’années », a indiqué le patron de l’OMS au Gabon, tout en indiquant que la recrudescence des cas recensés ces 6 derniers mois dans le monde est due à une nouvelle souche appelée « Clade I et II qui se transmet surtout sexuellement »

Les gestes barrières pour lutter contre la Variole du Singe 

S’il est vrai que le vaccin contre le virus Mpox confère une protection de 66% à 90%, l’Organisation mondiale de la Santé ( OMS) préconise de « se laver fréquemment les mains à l’eau et au savon ou avec un gel hydroalcoolique, faire bien cuire tous les plats contenant de la viande avant de les consommer. Parler franchement aux partenaires sexuels, éviter tout contact avec des animaux sauvages malades ou morts ».

L’organisme en charge de la santé précise également que les publics à risque sont « les personnes ayant des partenaires sexuels multiples, les homosexuels, les bisexuels, les travailleurs du sexe, les publics vivant avec une personne atteinte ». Notons qu’un cas de Variole du singe a été détecté sur le territoire national ce jeudi 22 août 2024. Un premier cas qui intervient 48 heures seulement après que le gouvernement ait activé le seuil d’alerte orange, qui permet de déclencher le dispositif de riposte. 

Geneviève Dewuno Edou

Diplômée en journalisme,je suis chargée des rubriques Santé en plus d’être l’une des voix derrière de nombreux reportages de GMTtv. L'écriture, la pose de voix, la présentation du Journal télévisé sont les principales tâches que j’exécute et pour lesquelles je mets mes capacités au quotidien au profit de la rédaction de Gabon Media Time.

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