Disparition d’Aaron Boupendza : l’hommage bouleversant d’Ulrich Kessany, ancien capitaine des Panthères

Alors que le Gabon pleure encore la disparition tragique d’Aaron Boupendza, décédé bien trop tôt, les hommages affluent, chacun porteur d’émotion, de reconnaissance et de douleur. Parmi les plus marquants, celui d’Ulrich Kessany, ancien capitaine emblématique des Panthères du Gabon, qui a tenu à s’adresser directement à la jeune étoile du football national, dans une lettre poignante.

« Cher Aaron, c’est avec une immense tristesse et un cœur lourd, que je t’écris ces mots », entame-t-il, dans un ton intime, à la fois fraternel et respectueux. Ce message ne se veut pas seulement un adieu, mais aussi une célébration de ce que Boupendza a incarné pour toute une génération : l’espoir, le talent brut, l’engagement total pour le maillot.

Un hommage entre douleur personnelle et mémoire collective

Kessany n’a pas manqué d’exprimer sa compassion à l’endroit de la famille du défunt, en particulier à son père, « mon aîné Urbain Boussamba qui est inconsolable », écrit-il. Ce rappel de la douleur familiale vient renforcer le poids de la perte nationale. Car au-delà de l’icône sportive, c’est un fils, un frère, un ami qui s’en est allé.

« Ton énergie, ta passion et ton talent sur le terrain ont touché l’âme de toute une génération », poursuit l’ancien international, visiblement meurtri mais digne. Il souligne combien Aaron Boupendza avait encore tant à offrir, tant de pages à écrire dans le grand livre du football gabonais.

Porter l’héritage, ensemble

Dans un appel empreint de sagesse, Ulrich Kessany invite le monde du football à faire bloc. « Rappelons-nous que la solidarité et l’union sont nos plus grandes forces », écrit-il, en exhortant les joueurs, dirigeants et supporteurs à porter l’héritage du défunt avec fidélité. « Que ton esprit continue de briller à travers chaque match et chaque lien que nous tissons », conclut-il, dans une ultime déclaration d’amour au football, à la fraternité, et à ce jeune talent parti trop tôt.

Un message sobre, puissant, à l’image du capitaine qu’il fut. Un hommage qui résonne déjà comme l’un des plus sincères et marquants de cette période de deuil national.