Dialogue national : Liberté totale invite les militaires du CTRI à reconnaître les erreurs de 2016
A un peu moins de deux semaines de la tenue du Dialogue national inclusif, plusieurs acteurs politiques et même de la société civile entendent prendre une part active à ces assises. Ainsi, à la faveur d’une déclaration rendue publique ce lundi 18 mars 2024 le mouvement citoyen Liberté totale a tenu à interpeller les nouvelles autorités à faire une introspection de leur rôle lors des événements post électoraux pour arriver à une réconciliation véritable.
C’est par la voix de son porte-parole, Amiss Kombo, que ce mouvement a tenu à s’exprimer sur la préparation du Dialogue national inclusif prévu se tenir du 02 au 30 avril prochain. Si lors de leur précédente sortie, il s’était montré quelque peu critique, le mouvement citoyen Liberté totale a esquissé quelques propositions susceptibles de permettre un véritable essor du pays vers le développement.
Ainsi, concernant l’approvisionnement en électricité et en eau potable et les difficultés rencontrées par la Société d’Energie et d’Eau du Gabon (SEEG), ce mouvement a exhorté le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) à prioriser la construction de nouvelles infrastructures afin de pallier l’ensemble des manquements observés. Même cas de figure pour la problématique de l’inflation qui serait entretenue par un « cartel d’importateurs ». « Le problème n’est pas l’importation mais plutôt la surenchère de certains cartels », a-t-il laissé entendre.
Liberté totale appelle le CTRI a demandé pardon
Revenant sur le Dialogue national inclusif, se disant prêt à contribuer, le Mouvement Liberté totale a toutefois réitéré l’importance de la prise en compte des événements tragiques de 2009 et 2016. Tout en relevant que « les forces de défense et de sécurité ont été utilisées pour réprimer le peuple », et salué la retenue du CTRI en 2023, elle a relevé que ce dernier se devait d’assumer la responsabilité des événements antérieurs. « Aucun dialogue national ne peut avoir lieu sans cette étape fondamentale de reconnaissance et d’excuses, car elle est la pierre angulaire de notre société pacifique et progressiste », a martelé Amiss Kombo.