Dialogue national : des contributeurs pour l’emprisonnement des Gabonais qui vendent les terrains aux expatriés
Si ces dernières années l’idée très répandue de l’accaparement des terres par des ressortissants étrangers a été au centre des débats, ce sujet n’a pas manqué de s’inviter lors de la tenue du Dialogue national inclusif (DNI) qui se déroule depuis le 02 avril dernier. Ainsi, durant les travaux en commissions, de nombreuses solutions ont été examinés afin de régler cette problématique qui, selon des citoyens, contribuent à rendre difficile l’accès à la propriété aux nationaux.
C’est au sein de la sous-commission bien-être social que les questions de l’habitat, du logement et du foncier ont été largement abordé. Des discussions découlant du diagnostic démontrant que la question du foncier et de l’accès au titre foncier demeure un véritable parcours du combattant pour les Gabonais. Une difficulté qui, selon de nombreux contributeurs, serait également entretenu par la facilité avec laquelle certains étrangers obtiennent des terres et des titres fonciers, le tout parfois avec la complicité des fonctionnaires de l’administration.
De la nécessité de légiférer sur l’achat des terrains par les étrangers
Il faut dire que ces dernières années, l’actualité a été suffisamment dense pour comprendre l’étendue de cette problématique. En effet, brandissant très souvent des titres fonciers obtenus de manière peu orthodoxe, certains étrangers, avec parfois l’appui de la puissance publique, s’adonnent allègrement à l’expropriation de nombreux nationaux. Si ces agissements se font très fréquemment sous la coupole de la justice, dont la neutralité et la probité est souvent remise en cause, de nombreux contributeurs estiment qu’il est temps de mettre un terme à ce tohu bohu afin de restaurer la dignité des Gabonais.
C’est à ce titre qu’au nombre des propositions examiné, on peut citer entre autres, la nécessité de légiféré pour interdire la vente de terrains par des tiers aux étrangers, l’établissement de baux emphytéotiques aux étrangers, l’annulation des titres fonciers attribués aux étrangers, la dissolution de l’Agence nationale de l’urbanisme, des travaux topographiques et du cadastre – (ANUTTC) accusé souvent de magouille et de marchandage des terres ou encore le plus extrême, emprisonner les gabonais qui vendent les terrains aux expatriés.