Département de Ndougou : il tue sa patronne à coup de machette à Mifouma
Le département de Ndougou, dans la province de l’Ogooué-Maritime, est secoué par un drame survenu à Mifouma. Emmanuel Nzambounga, un jeune Gabonais de 22 ans, est accusé d’avoir tragiquement mis fin à la vie de sa patronne, Anastasi Mouenigou. Pour l’heure , les motivations de ce crapuleux crime demeurent floues.
Né le 9 juillet 2002 à Port-Gentil, fils de feu Jean Bertin Nzambounga et de Onorine Maroundou, Emmanuel Nzambounga est un jeune gabonais de coutume guisir. Père célibataire de 2 enfants, personne n’aurait pu prédire l’horreur dont il se serait rendu coupable. Pourtant, le jeune homme aurait ôté la vie de manière particulièrement odieuse à sa patronne.
Un mobile flou
Dans une vidéo qui a fait le tour de la toile, Emmanuel Nzambounga a le visage tuméfié. Retenu dans un véhicule, il est accusé d’avoir mis fin au jour de celle pour qui il travaillait. Choquées par cette violence inattendue, certaines connaissances du présumé meurtrier le décrivaient comme une personne calme, sans histoire, ce qui rend le crime encore plus incompréhensible.
Sauvé de justesse de la justice populaire, il n’a pu expliquer clairement son geste. Se bornant à répondre par des oui ou des non aux accusations des riverains. Certains évoquent le vol d’un téléphone portable comme mobile, tandis que d’autres parlent d’une tentative de viol qui aurait mal tourné. La thèse de la prise de stupéfiants est également évoquée tandis qu’Emmanuel lui-même affirme « avoir pris un verre de trop ».
Le mis en cause a également révélé l’arme du crime qui n’est autre qu’une machette qu’il aurait nettoyé après les faits puis aurait tout simplement vaqué à ses occupations. La scène de crime est d’une violence inouïe. La victime semble avoir reçu plusieurs coups de machette notamment à la tête. Cette image horrible dans laquelle elle baignait dans son sang a suscité des spéculations sur la possibilité d’un crime rituel.
Sur les réseaux sociaux certains affirment qu’Emmanuel aurait perçu une somme de 800 000 FCFA pour la vente d’organes humains. Toute chose qui réveille les craintes liées aux crimes rituels. Seulement, sans aucun élément tangible, ces versions de faits sont à prendre avec pincette. Une chose est sûre c’est que le jeune homme, entre les mains des limiers, devra justifier cet acte s’il maintient sa version initiale. Nous y reviendrons !