Département de Mulundu : déjà des contestations après les nominations au sein de l’UDB

Les nominations intervenues récemment au sein de l’Union Démocratique des Bâtisseurs (UDB) semble ne pas faire l’unanimité dans les rangs de certains militants. C’est le cas des dirigeants de l’Association des Fils et Filles de Mulundu (AFFIM) et de Mulundu Delta Force (MDF) qui dans une déclaration commune ce 22 juillet 2025, ont qualifié de « confiscation politique » les désignations au sein du Commissariat politique de l’UDB dans le département de Mulundu dans la province de l’Ogooué-Lolo. 

« Nous, représentants des mouvements AFFIM et MDF, exprimons notre indignation face aux manœuvres orchestrées par certains acteurs politiques locaux visant à exclure systématiquement les forces vives que nous incarnons », a déclaré Moundjingou Esperandezi, porte-parole de ce regroupement. Selon lui, les récentes nominations sont « déconnectées des dynamiques réelles qui animent le département », un constat jugé alarmant par les membres des deux associations.

Des nominations à l’UDB non représentative de l’ensemble des acteurs de Mulundu 

Alors que les élections doublées approchent, prévues pour septembre prochain, ces mouvements appellent la hiérarchie nationale de l’UDB à faire preuve de vigilance. Ils insistent sur la nécessité d’unir les forces vives pour un développement harmonieux du département et de ses cantons, mettant ainsi en lumière les enjeux cruciaux qui entourent le processus électoral à venir.

Cette déclaration intervient dans un contexte où les tensions politiques sont palpables, et où la légitimité des décisions prises au niveau local est mise en question, alimentant ainsi un débat nécessaire sur l’inclusivité et la représentation au sein des instances politiques décentralisées. Les acteurs de la société civile prennent clairement position, plaidant pour une plus grande prise en compte des aspirations des citoyens du département de Mulundu.

Il faut dire qu’à l’approche des prochaines élections législatives et locales prévues en septembre et octobre prochain, le parti présidentielle pourrait connaître un véritable remus ménage, chaque acteur politique ambitionnant semble-t-il de jouer un rôle prépondérant lors de ces échéances.