Décès de Johan Bounda : ouverture d’une enquête et garde à vue des présumés auteurs
Le décès de Johan Bounda, jeune militaire gabonais, a suscité une vive émotion au sein de la communauté nationale. Détaché auprès du Général Jean Martin Ossima Ndong, il aurait été impliqué dans une enquête pour vol et aurait trouvé la mort dans des circonstances troublantes au sein de la Direction Générale des Contre-Ingérences et de la Sécurité Militaire (B2). Une enquête est désormais ouverte pour clarifier les faits.
Retour sur les faits. Le vendredi 20 décembre 2024, Johan Bounda, membre de la Marine nationale, a été retrouvé sans vie à la morgue de l’hôpital militaire du PK9. Selon les premières informations, il aurait été entendu par les services de la Direction Générale des Contre-Ingérences et de la Sécurité Militaire (DGCISM), communément appelée B2 à la suite d’accusations liées à un supposé vol d’argent et de bijoux au domicile du Général Ossima Ndong. Les circonstances exactes de sa mort restent à déterminer, et des images de son corps montrent des traces de blessures, suscitant des interrogations.
Une enquête en cours pour faire la lumière sur un drame
Conscient de la gravité de l’incident, un responsable proche de la Direction Générale des Contre-Ingérences et de la Sécurité Militaire a assuré qu’une enquête a été immédiatement ouverte. « Il s’agit d’une bavure inexplicable. Une enquête est ouverte, et les présumés auteurs de cet acte sont en garde à vue », a précisé la même source. Cette démarche vise à établir les responsabilités et à garantir que les faits soient traités en toute transparence.
Dans un contexte où la Transition gabonaise met l’accent sur la justice et la transparence, ce drame appelle à une gestion rigoureuse et impartiale de l’affaire. Les autorités ont réitéré leur engagement à ce que la lumière soit faite sur cette tragédie, tout en rassurant la population sur la volonté de préserver les droits humains et de consolider la confiance dans les institutions.
Cette affaire, bien que préoccupante, représente une opportunité pour les autorités de démontrer leur engagement envers l’État de droit et la justice, valeurs essentielles pour un Gabon apaisé et uni.