Convention de Malabo : Onanga Ndiaye auditionné par l’Assemblée nationale
Ce 17 décembre 2024, le ministre des Affaires étrangères, Régis Obanga Ndiaye défendait devant la Commission des Affaires étrangères, de la coopération internationale, de la défense nationale et de l’intégration régionale, de l’Assemblée nationale de la transition deux textes importants, dont celui portant sur la Convention de l’Union africaine sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel, encore appelée Convention de Malabo. Un texte dont le projet de ratification avait été approuvé en Conseil des ministres le 17 octobre dernier.
Le texte défendu par le chef du département des Affaires étrangères contient 38 articles répartis sur 4 chapitres. Il vise comme objectifs, selon Régis Onanga Ndiaye au « renforcement et l’harmonisation des législations actuelles des États Membres et des Communautés Économiques Régionales (CER), en matière de technologie de l’information et de la communication (TIC), dans le respect des libertés fondamentales, des droits de l’homme et des peuples ».
La cybercriminalité, un enjeu transversal, selon Onanga Ndiaye
Il faut dire que la ratification par le Gabon de cette norme communautaire s’inscrit dans la continuité des engagements des Etats membres de la Communauté économique régionale matérialisée notamment par la décision sur les TICS en Afrique en 2010, la déclaration Oliver Tambo de Johannesburg en 2009 et celles d’Abidjan et Addis-Abeba en 2012. Soulignant ainsi la volonté du pays d’œuvrer aux côtés de ses pairs, sur cet enjeu transversal qu’est la lutte contre la cybercriminalité, et qui nécessite une action coordonnée.
Défendant le texte, le ministre des Affaires étrangères a souligné la nécessité pour le pays de ratifier ce texte. « la ratification permettra une prise de conscience des enjeux liés à une utilisation abusive des réseaux sociaux et une meilleure implication de l’ensemble des acteurs nationaux dans la lutte contre le danger des temps modernes que représente la Cybercriminalité », a déclaré Régis Onanga Ndiaye devant la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale de transition.