Conseil interministériel : Oligui Nguema fixe les règles d’une coordination gouvernementale plus rigoureuse

Dans la continuité de la réforme institutionnelle engagée avec la mise en œuvre de la Constitution du 19 décembre 2024, le premier Conseil des ministres de la Vᵉ République, qui s’est tenu ce jeudi 8 mai 2025, a adopté un décret stratégique définissant les règles d’organisation et de fonctionnement du Conseil interministériel.
Placée sous l’autorité du Président de la République, Chef de l’État et Chef du Gouvernement, Brice Clotaire Oligui Nguema, cette instance est désormais présidée par délégation par le Vice-président du Gouvernement, Alexandre Barro Chambrier en application des dispositions de l’article 95 de la Loi fondamentale.
Une chaîne de coordination rationalisée
Le Conseil interministériel, tel que redéfini par ce décret, devient le filtre opérationnel de toutes les affaires nouvelles ou urgentes émanant des ministères, avant leur présentation en Conseil des ministres. Il s’agit, selon les termes du texte, d’un organe d’examen préalable, garant d’un traitement plus fluide, rigoureux et concerté des politiques publiques.
Les missions du Secrétariat général du Gouvernement sont également précisées : préparation des dossiers, coordination des projets ministériels, transmission des documents dans les délais impartis, et veille à la régularité des procédures administratives.
Une réforme pour plus de rigueur et de transparence
Ce décret instaure une chaîne de décision resserrée et une méthodologie de travail interinstitutionnelle exigeante, avec des mécanismes renforcés de suivi des décisions. Objectif affiché : accroître la célérité, la discipline et la lisibilité du travail gouvernemental, tout en évitant les lenteurs administratives héritées de la précédente République.
Avec cette réforme, le président de la République Brice Clotaire Oligui Nguema poursuit la refonte du socle exécutif de la Vᵉ République, répondant ainsi à son engagement solennel du 3 mai : « Être juste envers tous et respecter fidèlement la Constitution et l’État de droit. »
GMT TV