Climate Risk Index 2025 : Le Gabon 45e pays le plus exposé aux phénomènes météorologiques extrêmes

Le classement Climate Risk Index 2025, publié en février par l’ONG allemande Germanwatch, met en lumière l’exposition modérée du Gabon aux effets des phénomènes météorologiques extrêmes. Avec une 45e place au niveau africain et un classement mondial à la 160ème position, ce rapport rappelle que nul pays n’est à l’abri des catastrophes climatiques, dont la fréquence et l’intensité ne cessent d’augmenter.
Le Climate Risk Index évalue les impacts humains et économiques des événements climatiques extrêmes sur une période allant de 1993 à 2022. Bien que le Gabon soit classé dans les rangs intermédiaires, cette situation souligne l’urgence de mettre en œuvre des mesures préventives pour atténuer les conséquences de tels incidents. Une prise d’initiative proactive est devenue un impératif face à ces défis croissants.
En réponse à cette problématique, le gouvernement gabonais a instauré, en septembre 2023, un Observatoire de prévention des risques et de gestion des catastrophes naturelles. Cette entité est chargée d’analyser les phénomènes extrêmes et de coordonner les actions de prévention et d’assistance pour les victimes. Une initiative salutaire, considérant les nombreux dommages subis par le pays ces dernières années.
Des catastrophes naturelles de plus en plus meurtrieres au Gabon
Les effets dévastateurs des événements climatiques sont déjà visibles sur le terrain. En octobre 2022, un éboulement causé par de fortes pluies a coûté la vie à sept membres d’une même famille. Récemment, des pluies diluviennes dans la capitale ont encore causé la mort de deux personnes, illustrant la vulnérabilité des zones urbaines, souvent mal construites.
Bien que la 45ème place du Gabon dans ce classement puisse sembler encourageante, elle souligne aussi l’urgence d’une transition vers des infrastructures résilientes et d’une meilleure gestion des eaux pluviales. Il devient essentiel de renforcer les systèmes d’alerte précoce, et de réviser le système urbain actuel afin de diminuer l’exposition du pays aux aléas climatiques.
À noter que ce classement est dominé par des pays tels que la Mauritanie, le Djibouti et l’Estwani, qui figurent parmi les plus exposés aux dangers météorologiques. Ces résultats interpellent sur la nécessité d’un engagement collectif pour renforcer la résilience face aux défis climatiques qui s’annoncent.
GMT TV