CEMAC : la BEAC distribue 100,37 milliards FCFA de dividendes à ses États membres

Dans un contexte régional marqué par la résilience économique et les tensions budgétaires, la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) a procédé, en avril 2025, à la distribution de 100,37 milliards de FCFA de dividendes à ses six États membres : le Cameroun, le Gabon, le Tchad, la République centrafricaine, la Guinée équatoriale et le Congo-Brazzaville.
Cette opération, relative aux résultats de l’exercice 2024, témoigne de la solidité financière de Banque des États de l’Afrique centrale, institution monétaire sous-régionale, qui continue d’assumer son rôle de pilier de stabilité dans la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC).
Une répartition fondée sur l’activité économique et monétaire
La Banque des États de l’Afrique a précisé que la répartition des dividendes s’est effectuée conformément à ses statuts internes, tenant compte notamment de la circulation fiduciaire et de la contribution effective de chaque pays au résultat global.
Si les montants exacts par le Cameroun, le Gabon, le Tchad, la République centrafricaine, la Guinée équatoriale et le Congo-Brazzaville n’ont pas été rendus publics, cette méthode d’allocation repose sur une logique de proportionnalité, reflétant l’intensité de l’activité économique et monétaire dans chaque pays.
Un soutien bienvenu dans un climat économique incertain
Cette enveloppe de plus de 100 milliards FCFA intervient à un moment où plusieurs pays de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale font face à des pressions fiscales, des déficits commerciaux persistants et une dépendance accrue à la dette intérieure. Le versement de ces dividendes offre donc un appui direct aux budgets nationaux, sans recourir à l’endettement.
Au-delà de son rôle monétaire, la BEAC affirme ainsi son engagement en faveur de la stabilité macroéconomique régionale, en contribuant à la soutenabilité budgétaire des États et à la coordination économique dans l’espace CEMAC.
C’est très bien cette redistribution des dividendes aux pays membres, – ça montre la bonne tenue des comptes de la banque et de ses investissements-, surtout comme vous le dites dans l’article, cette redistribution tombe à un moment où les pays de la CEMAC ont un certain nombre des aléas économiques susmentionnés dans l’article. Alors aux pays concernés d’en faire bon usage.
En parlant de la politique, comme la politique n’est pas loin de l’Histoire, je recommande aux intéressés de lire et de partager mon travail scientifique d’Histoire et de Sociologie très profond que j’ai réalisé sur le Royaume Téké (après mon travail scientifique très profond aussi sur le Royaume Loango dans son aspect global dans toute l’Afrique Centrale) qui concerne tous les Tékés d’Afrique Centrale (du Congo-Brazzaville, du Gabon et de la RDC), un article avec des details historiques, photos à l’appui et surtout qui aborde l’aspect ou le savoir-faire unique et exceptionnel de la momification des Makoko/Onkoo (Rois) défunts dans ce royaume, un aspect qui n’a jamais été abordé ou superficiellement abordé dans différents travaux d’Histoire dejà réalisés dans le passé sur ce Royaume. Voici le lien : https://www.academia.edu/129365157/Le_Royaume_T%C3%A9k%C3%A9_ou_dAnziko_dAfrique_Centrale_son_Histoire_socio_politique_et_son_Savoir_faire_Exceptionnel_et_Unique_en_Afrique_sur_la_Momification_Oukouri_Ibion_des_Onkoo_Makoko_Rois_d%C3%A9funts . Bonne lecture et je pense que ça vous intéressera beaucoup, notamment les passionnés d’Histoire d’Afrique.
Axel SAMBA, professeur d’Histoire-Géographie et Historien Sociologue Chercheur