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Burkina-Faso : l’ENAREF de nouveau prête à accueillir des étudiants gabonais

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Le Gabon enverra à nouveau ses étudiants au Burkina Faso. Après quelques années de rupture essentiellement liées à la pause dans le processus de recrutement au sein de l’administration publique, le partenariat entre l’administration fiscale du Gabon et l’École nationale des régies financières (Enaref) du Burkina Faso vient d’être réactivé. C’est la direction générale des Impôts (DGI) qui l’a annoncé en marge de la signature d’une nouvelle convention le 5 septembre dernier. 

Poignée de mains et sourires chaleureux entre Éric Boumah, patron de la direction générale des Impôts (DGI) et Adama Badolo, directeur général de l’École nationale des régies financières (Enaref) du Burkina Faso. Il faut dire que le moment est particulier. Après des années de léthargie, le partenariat entre les deux entités vient d’être réactivé. C’était le 5 septembre à Ouagadougou. Objectif principal, permettre aux étudiants gabonais d’obtenir les rudiments en matière de fiscalité dans cet établissement.

En effet, conscient du fait que « le monde de la fiscalité bouge. Aujourd’hui, on parle beaucoup de digitalisation, de facture électronique, etc. Nous espérons que dans vos programmes, il y a même une partie réservée à ces questions. Nous sommes à la mobilisation des recettes. Et il faut mettre les bouchées doubles pour mobiliser au maximum, car nos États en ont besoin », Eric Boumah s’est voulu enthousiaste, en rappelant que « depuis 2017-2018, au Gabon, on ne recrutait plus. Ce qui fait qu’on ne formait plus ».

Un nouveau partenariat pour un nouveau dynamisme


« Judicieux pour la DGI de reprendre attaches avec l’Enaref pour pouvoir envoyer de nouveaux auditeurs […] », la relance de ce partenariat s’inscrit pleinement dans la dynamique de renforcement des capacités fiscales du pays. L’Enaref, dont « la manière de dispenser les cours évoluent également pour tenir compte des évolutions normales » comme l’a souligné son directeur général Adama Badolo, aura donc la lourde tâche de participer à distance, à l’élargissement de l’assiette fiscale gabonaise.

Casimir Mapiya

« Mieux vaut une vérité qui fait mal, qu'un mensonge qui réjouit. » Proverbes berbères

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