Budget 2025 : des orientations claires pour des finances publiques plus efficaces
Adopté par une large majorité au palais Léon-Mba, le projet de loi de finances 2025 reflète l’engagement des députés de la Transition pour une gestion optimisée des ressources publiques. Les discussions ont mis en lumière des priorités stratégiques, notamment la lutte contre la pauvreté et la réduction des coûts des communications.
Lutte contre la pauvreté : une priorité sociale
Lors de l’examen du projet, les parlementaires de la Transition ont insisté sur l’urgence d’allouer davantage de ressources aux initiatives à fort impact social. Des programmes concrets visant à réduire la pauvreté ont été mis en avant, soulignant la nécessité de toucher les communautés les plus vulnérables. Ce point traduit la volonté des élus de répondre aux attentes des citoyens face aux inégalités persistantes. En parallèle, les députés ont recommandé des ajustements budgétaires pour renforcer l’efficacité des projets sociaux, appelant le gouvernement à garantir une meilleure allocation des fonds publics et une mise en œuvre rigoureuse des initiatives.
Coût des communications : des mesures pour réduire les tarifs
Les préoccupations autour des coûts élevés des communications téléphoniques ont également occupé une place importante dans les débats. Les députés ont appelé à la mutualisation des infrastructures, notamment les pylônes de télécommunications, pour étendre la couverture réseau tout en abaissant les tarifs. Pour renforcer la performance des acteurs publics du secteur numérique, ils ont suggéré de soumettre l’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (Aninf) et la Société de patrimoine des infrastructures numériques (Spin) à des contrats d’objectifs et de performances. Une initiative qui vise à améliorer la transparence et la responsabilisation dans la gestion des ressources publiques.
Optimisation fiscale et dialogue inter-administrations
En matière de fiscalité, les députés ont plaidé pour l’élargissement de l’assiette de la Contribution foncière unique (CFU) et le lancement de campagnes de régularisation foncière dans les lotissements aménagés par l’État. Ils ont également insisté sur la nécessité d’une coordination renforcée entre les administrations, dans une démarche collaborative pour une préparation budgétaire efficace. Cette session parlementaire a démontré la volonté des élus de garantir une gestion budgétaire axée sur les besoins réels de la population. Entre réformes structurelles et actions sociales, les députés tracent une feuille de route ambitieuse pour un Gabon plus équitable et solidaire.