BAC Général 2025 : 23,02%, le taux d’échec au premier tour 

Camelia Ntoutoume Leclercq, ministre d’Etat en charge du ministère de l’Education nationale a proclamé les résultats du premier tour du baccalauréat général. Sur les 26 449 candidats inscrits, 26 005 se sont présentés, soit un taux de participation remarquable de 98,32 %. Cependant, les résultats révèlent une réalité préoccupante : 23,02 % des candidats, soit 5 987 élèves, ont été ajournés à l’issue de ce premier tour. 

Ce taux d’échec, bien que légèrement inférieur à celui des années précédentes, soulève des questions sur les défis persistants du système éducatif gabonais. Avec 7 864 candidats admis soit 30,24 % et 12 154 admissibles soit 46,74 %, le taux d’échec de 23,02 % met en lumière les difficultés rencontrées par une partie significative des lycéens. Ces 5 987 candidats ajournés devront redoubler d’efforts pour tenter leur chance au second tour ou envisager d’autres perspectives. 

À qui la faute ?

Ce résultat reflète-t-il des lacunes dans la préparation des élèves, des failles dans l’enseignement ou des épreuves jugées trop exigeantes ? La question mérite d’être posée. Plusieurs facteurs pourraient expliquer ce taux d’échec. Les perturbations dans le calendrier scolaire, souvent marquées par des grèves ou des contraintes logistiques, ont pu affecter la préparation des candidats. De plus, les disparités d’accès à des ressources éducatives de qualité, notamment dans les zones rurales, continuent de creuser l’écart entre les élèves. 

Certains observateurs pointent également du doigt une possible inadéquation entre les programmes scolaires et les exigences des épreuves du baccalauréat. Face à ce constat, les autorités éducatives sont appelées à renforcer l’accompagnement des élèves, notamment à travers des programmes de soutien scolaire et une meilleure formation des enseignants. Les candidats ajournés, quant à eux, doivent faire preuve de résilience et se préparer activement pour le second tour, où une nouvelle chance leur sera offerte.