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BIRD : les 10,4 milliards à l’origine de la suspension des décaissements payés par le Gabon

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La nouvelle avait suscité pas mal d’interrogations ce mardi 2 juillet 2024. En annonçant une suspension des décaissements au profit du Gabon, la Banque mondiale semait le doute sur la capacité du pays à honorer ses engagements. Répondant justement à ses interrogations ce mercredi 4 juillet, le gouvernement à travers le ministère des Comptes publics, a indiqué qu’un simple « problème technique » était à l’origine du non-paiement de ses 10,4 milliards de FCFA d’impayés. Une somme qui a d’ailleurs été entièrement réglée depuis. Preuve que le gouvernement entend bel et bien tenir ses engagements.

Engagé dans une course au désendettement, le gouvernement de transition a dû faire face ce mardi à un léger quiproquo. Mettant en cause le groupe de la Banque mondiale, celui-ci jetait l’opprobre une nouvelle sur la capacité du pays à tenir ses engagements. Et ce, moins de six mois seulement après le retour en grâce auprès de cette même institution, qui s’est depuis, engagée aux côtés de l’Etat gabonais aussi bien à travers le projet Gabon digital que celui visant à améliorer les capacités statistiques. C’était donc l’incompréhension totale. 

Heureusement, en réagissant à cette information, le gouvernement a clarifié la situation. Ainsi, à travers un communiqué parvenu à la rédaction de Gabon Media Time, le ministère des Comptes publics a indiqué que « le problème observé dans le règlement des échéances dûes à la Banque mondiale était lié à des raisons techniques qui n’ont pas permis d’honorer la totalité des engagements à la date du 30 juin 2024 ». Un problème qui a d’ailleurs trouvé une solution appropriée, puisque « la direction générale de la comptabilité publique et du trésor (DGCPT), a déjà procédé au paiement de ses arriérés ».

Les autres créanciers multilatéraux également en cours de paiement
Au final, alors qu’il semblait que les autorités gabonaises semblaient replonger dans les travers auxquels nous avaient habitués le régime déchu, qui est allé jusqu’à dissimuler des arriérés de paiement, il n’en est rien. Dans le sillage de ce paiement d’échéances à la Banque mondiale, le gouvernement a également souligné que « le paiement de l’ensemble des échéances de dette au profit des autres créanciers multilatéraux était en cours (…) avec un total apurement dans quelques jours ». Une preuve de plus de la volonté du gouvernement de tenir pleinement ses engagements.

Casimir Mapiya

« Mieux vaut une vérité qui fait mal, qu'un mensonge qui réjouit. » Proverbes berbères

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