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Benjamin Epps : « je pense que tout est politique ! »

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Invité de l’édition Afrique de TV5 Monde, le lundi 7 juillet 2025, l’artiste rappeur Benjamin Epps pour la sortie prochaine du volume 2 de son album L’Enfant Sacré de Belle Vue 2, a fait le tour de ce projet. Lors de cette interview, le rappeur au style unique, mêlant egotrip underground et influences américaines, a livré une réflexion percutante sur la portée politique du rap et, plus largement, de toute expression artistique. 

Avec son franc-parler habituel, Epps a affirmé sans détour : « Je pense que tout est politique. À partir du moment où on a une opinion, elle est politique. » Connu pour son discours direct et son attachement aux causes populaires, Benjamin Epps se positionne comme une voix singulière dans le paysage du rap francophone. Héritier d’une tradition où le rap est un porte-voix des réalités sociales, il revendique une approche où l’art ne peut être détaché des enjeux sociétaux. 

Le rap une musique aux messages politiques selon Benjamin Epps !

Interrogé sur le caractère dénonciateur du rap, l’artiste a illustré son propos en évoquant son titre « Anti ». Un morceau où il exprime son opposition ferme à tous les conflits armés. « Je pense à la Palestine, au Soudan et au Congo », a-t-il précisé. Occasion pour ce dernier de déplorer que ces crises, bien que très discutées sur les réseaux sociaux, trouvent trop peu d’écho dans la musique actuelle. Pour Eppsito, le rap n’est pas seulement un exutoire artistique, mais un moyen de porter un message, de provoquer une réflexion. 

Ainsi, le discours, qu’il vienne d’un artiste ou d’un journaliste, a une portée politique.Insistant sur la responsabilité des créateurs à s’exprimer sur les injustices. Ce positionnement fait de lui un artiste à part, qui refuse de se cantonner à un rap purement divertissant et préfère ancrer son œuvre dans une réalité brute et engagée. Avec « L’Enfant Sacré de Belle Vue 2 », Benjamin Epps promet de poursuivre cette démarche, mêlant flows techniques, références culturelles et prises de position audacieuses. Et ce, tout en restant fidèle à son style et à ses convictions. Faut avoir peur !

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

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