« Après Dieu au Gabon, c’est le général Oligui » : l’Eglise catholique recadre le kounabelisme outrancier de Bitome
La dérapage verbaux de certains activistes semble ne pas susciter des réactions au sein de l’opinion publique. La preuve avec la réponse pour le moins cinglante de l’Eglise catholique du Gabon qui par la voix du directeur de la Maison catholique des médias l’abbé Serge-Patrick Mabickassa a tenu à recadrer les propos de l’activiste pro-CTRI Bienvenu Effayong Obame, alias Bitome qui frôlait le blasphème.
C’est dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux que l’activiste s’était fendu d’une assertions pour le moins incongrues. En effet, dans celle-ci Bienvenu Effayong Obame, alias Bitome affirmait sans sourciller qu ‘ « après Dieu au Gabon, c’est le général Oligui Nguema » et qu’à ce titre son nom devrait être cité après celui de Dieu lors des célébrations. Des propos qui n’auraient vraisemblablement pas été du goût de l’Eglise catholique.
Une déclaration de Bitom qui passe mal
Ainsi, dans un article intitulé « Petite catéchèse apologétique à l’adresse de Sieur Bitome » l’abbé Serge-Patrick Mabickassa, tout en reconnaissance les bienfaits des actions du chef de l’Etat a tenu toutefois à éclairer la lanterne quelque peu basse de l’activiste sur les pratiques liturgiques du Corps du Christ. « Nous mettons cela dans le compte d’un débordement de zèle et d’une ignorance du canon de la messe. » a indiqué le directeur de la Maison catholique des médias.
Il pour plus de clairvoyance indiqué que si l’Église prie pour « le Pape, les évêques, les prêtres, les diacres et les fidèles chrétiens », elle n’oublie pas « les tenants du pouvoir temporel ». L’abbé Serge-Patrick Mabickassa a donc invité Bitome a plus de pondération dans ses déclarations qui pour la dernière aurait été motivée par une volonté purement propagandiste. « Si Bitome dit toujours la vérité, cette fois-ci, l’émotion kounabéliste l’a entraîné un peu loin des rives de l’information véridique, juste, équilibrée et convenable », a-t-il conclu.
