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ANPN : les écogardes maintiennent la grève malgré le paiement d’un mois de salaire

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Le Syndicat national des Écogardes du Gabon (SYNEG) refuse de fléchir. Malgré le paiement partiel d’un mois de salaire sur les trois arriérés réclamés, les grévistes ont décidé de durcir leur mouvement. La grève générale illimitée, déclenchée le 11 novembre dernier, se poursuit, avec pour objectif d’obtenir satisfaction sur l’ensemble de leurs revendications.

Selon Sosthène Ndong Engonga, Secrétaire général du SYNEG, le paiement d’un mois de salaire est « une insulte aux souffrances des Ecogardes ». Il déplore un manque de considération de la part de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) et appelle à maintenir le blocus du siège de l’ANPN à Libreville ainsi que la suspension totale des activités.

Les Écogardes, dont les tâches incluent la surveillance et la préservation des parcs nationaux, dénoncent des conditions de travail précaires aggravées par ces retards de paiement. Ils exigent également une meilleure prise en compte de leurs préoccupations, dans un contexte où leur rôle est essentiel à la protection de l’environnement gabonais.

Les 13 parcs nationaux du Gabon, qui couvrent environ 11 % du territoire, sont au cœur des politiques de préservation de la biodiversité. Créés en 2002 sous l’ère d’Omar Bongo Ondimba, ces parcs abritent une richesse écologique inestimable et contribuent au positionnement du Gabon comme leader mondial en matière de conservation environnementale.

La grève des Ecogardes menace directement la gestion de ces espaces protégés. Avec l’arrêt des activités, les risques liés au braconnage, à l’exploitation illégale des ressources et à la dégradation des écosystèmes sont accrus.

Une solution urgente attendue

La responsabilité incombe désormais à l’ANPN et à la présidence de la République, sous laquelle l’agence est placée, de trouver une issue rapide à cette crise. Pour le SYNEG, le paiement intégral des arriérés et l’amélioration des conditions de travail sont des prérequis essentiels à la reprise des activités.

Cette crise met en lumière les défis auxquels fait face l’administration publique dans la gestion des finances, mais aussi l’importance stratégique des Écogardes dans la préservation des trésors écologiques du Gabon.

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