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Akanda : Le cri de détresse du Collectif des Jeunes opérateurs économiques Gabonais de la Sablière

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Depuis presque sept ans, une cinquantaine de membres du Collectif des Jeunes Opérateurs Économiques Gabonais de la Sablière se battent pour leur survie, se retrouvant dans une situation alarmante. Après avoir été évincés manu militari sous l’ancien régime, ces entrepreneurs ont tenté de reprendre leur activité, mais sont à nouveau menacés d’expulsion, cette fois sous le regard indifférent de la délégation spéciale de la commune d’Akanda. Face à cette injustice, ils ont décidé de faire entendre leur voix en lançant un cri de détresse à l’égard du président élu, Brice Clotaire Oligui Nguema.

Cette situation devient incompréhensible aurait débuté en mars 2018 sous l’ordre, disent-ils, de l’ancienne première Dame, qui aurait donné l’ordre de « casser et chasser » les jeunes gabonais exerçant des activités commerciales en bordure de la plage. Une décision arbitraire selon le collectif qui indique que « certains avaient obtenu des autorisations des autorités compétentes de construire des cabanes commerciales en bois en bordure de mer afin de sécuriser le matériel de commerce contre le vol et la spoliation, tout en respectant l’environnement »

Incompréhension après une énième menace de déguerpissement

Si après cet épisode, il avait adressé un courrier au délégué spécial afin de reprendre leur activité, ils assurent n’avoir jamais reçu d’avis défavorable d’où la reprise de leur activité. Sauf que depuis mars 2024, les membres du Collectif sont une fois de plus sous la menace d’un énième déguerpissement.  S’ils disent « attendre désespérément une procédure équitable d’attribution des emplacements depuis des mois », . Ils ont pris l’initiative d’écrire au Délégué afin de demander des clarifications.

Mais sans aucune explication, le 15 mars, la police municipale aurait procédé à la démolition de toutes leurs installations, prétendant agir sur ordre direct du Président de la République. D’où leur sollicitation à travers un courrier adressé au président de la Transition Brice Clotaire Oligui Nguema afin d’obtenir son intervention dans ce dossier.

Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

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