AGASA : fermeture provisoire de 3 établissements de production de sachet d’eau

C’est par le biais d’un communiqué publié ce 21 mai 2025 sur sa page officielle Facebook que l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (AGASA) a annoncé la fermeture provisoire de 3 établissements dédiés au reconditionnement d’eau. Une décision prise suite à une descente sur le terrain dans le cadre de ses opérations de vérification de conformité des structures chargées du reconditionnement du précieux liquide.
L’eau en sachet pourtant fortement déconseillée par plusieurs spécialistes de la santé dont les diététiciens qui interpellent sur les modalités de son conditionnement, est commercialisée dans notre pays. Suite à de nombreuses plaintes des populations, et pour protéger la santé des consommateurs, l’AGASA a rendu publique le jeudi 7 mars 2024 la liste des entreprises autorisées à conditionner et traiter l’eau sur le territoire. C’est donc dans cette optique qu’une mission de contrôle ciblée au sein desdites unités de reconditionnement a été menée.
L’AGASA toujours pret pour protéger les consommateurs
De ce fait, il ressort qu’au cours de la mission d’inspection, 3 structures inspectées de fond en comble ont été épinglées pour plusieurs fautes. Il s’agit notamment de l’hygiène défaillante, l’absence de suivi médical du personnel et le défaut d’analyse des eaux. Un constat de non conformité qui a entraîné comme conséquences la fermeture provisoire de ces 3 structures. Une décision qui selon l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (AGASA) est un moyen de lutter contre la mise sur le marché des produits impropres à la consommation.
Gageons que cette décision permettra de dissuader d’autres indélicats qui tenteront de braver les autorités. l’AGASA mérite également d’être félicitée pour son déploiement et sa détermination à préserver la santé des consommateurs. Toutefois des sanctions plus sévères doivent être repensées car une fermeture provisoire de 3 mois n’est pas une garantie qu’à la réouverture ces structures fournissent une eau de qualité. Une plus grande rigueur reste de mise.
GMT TV