Afrobarometer : 82% des Gabonais favorables à l’enseignement de l’éducation sexuelle aux jeunes
L’éducation à la sexualité est une démarche qui vise à outiller les élèves sur les notions que sont les grossesses précoces, le VIH/Sida, les IST et les violences basées sur le genre. Étant donc un sujet crucial, le réseau panafricain et non partisan de recherche par sondage Afrobarometer a rendu public les résultats d’une enquête menée auprès de 1200 Gabonais. Lesquels révèlent que 82% des compatriotes sont pour l’enseignement de l’éducation sexuelle dans les écoles.
L’équipe d’Afrobarometer au Gabon conduite par le Centre d’études et de recherches en géosciences politiques et prospective ( CERGEP) a mené une étude allant de la période d’avril à mai 2024 auprès de 1200 adultes, tous sexes confondus. Laquelle étude était portée sur l’enseignement de l’éducation à la sexualité aux jeunes apprenants. À ce propos et à la question de savoir si « les écoles devraient enseigner l’éducation à la sexualité aux jeunes pour les aider à prendre des décisions en connaissance de cause ? » , la grande majorité des Gabonais ont répondu par l’affirmative, soit 8 Gabonais sur 10.
L’éducation sexuelle à l’école, approuvée par les Gabonais
Selon les données compilées en rapport avec la sexualité à l’école, il est indiqué que 82% des personnes vivant sur le territoire soutiennent l’intégration de l’éducation à la sexualité dans les établissements et 17% sont en total désaccord. Un avis encourageant qui permettra d’informer les adolescents dont la grande partie ne dispose pas de véritable connaissance en matière de sexualité et sont toujours de facto les plus exposés et plus vulnérables aux grossesses non désirées, aux infections sexuellement transmissibles et meme aux rapports sexuels forcés.
Rappelons que le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) à travers le programme triennal 2024-2026 défini dans son Plan national de développement de transition (PNDT) a décidé de tabler sur l’éducation à la santé sexuelle afin d’apporter des solutions concrètes aux maux qui très souvent bouleversent le parcours des jeunes élèves. Gageons que les nouvelles autorités en place mettront réellement en application cette réforme pédagogique qui favorisera à long terme une sexualité responsable et épanouie quand on sait que la sexe est un sujet qui demeure très tabout dnas bon nombre de foyers.