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Afrique : le FMI alerte sur un risque de pénurie de financement

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Ce mardi 11 juillet 2023, le Représentant résident du Fonds monétaire international (FMI) au Gabon, Gomez Agou, a présenté le rapport avril-2023 sur les perspectives économiques régionales pour l’Afrique subsaharienne, axé sous le thème « La grande pénurie de financement ». Évoquant le cas particulier du Gabon, ce dernier a relevé la nécessité pour l’État gabonais de renforcer sa capacité de mobilisation des ressources financières. 

En effet, lors de son exposé, le Représentant résident du Fonds monétaire international a souligné que l’Afrique subsaharienne fait face à une grande pénurie de financement liée au “tarissement de l’aide au développement et à l’accès de plus en plus restreint aux financements privés”. Une situation qui aura pour conséquence d’aboutir à une baisse de la croissance qui devrait se situer à 3,6 %.

Selon ledit rapport, ces problèmes de financement pourraient perdurer. « Aujourd’hui, il y a une rareté de possibilité d’emprunter pour les pays africains. Non seulement ces prêts sont devenus très rares, mais à partir de cela, cette situation aura un certain nombre de conséquences à court et à moyen terme », a souligné Gomez Agou. 

De la nécessité d’accroitre ses capacités à mobiliser l’impôt

Il a pour se faire souligner que faute de mesures appropriées, ce manque de financement risque de contraindre les pays à réduire les ressources budgétaires consacrées à des domaines essentiels de développement tels que la santé, l’éducation et les infrastructures, ce qui empêcherait la région de tirer pleinement parti de ses possibilités. Un constat accablant qui n’épargnerait pas le Gabon

Ainsi, le Fonds monétaire international préconise de renforcer ses capacités à mobiliser l’impôt en interne, à dépenser sur des besoins essentiels et à investir davantage sur les populations et l’investissement.  « Le temps où les prêts étaient abondants et à bon marché est révolu. Il faut, aujourd’hui, que les pays africains, pour pouvoir financer leur développement et faire face aux besoins des populations, recommencent à s’appuyer sur leurs propres capacités à mobiliser l’impôt au niveau interne et fassent attention aux types de dépenses. », a-t-il martelé.

Morel Mondjo Mouega

Titulaire d'une Licence en droit, l'écriture et la lecture sont une passion que je mets au quotidien au profit des rédactions de Gabon Media Time depuis son lancement le 4 juillet 2016 et de GMTme depuis septembre 2019. Rédacteur en chef

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