Afrique : Addis-Abeba accueille le 38ᵉ sommet de l’UA du 15 au 16 février

Du 15 au 16 février 2025, la capitale éthiopienne, Addis-Abeba, sera le théâtre de la 38ᵉ session ordinaire de l’Assemblée de l’Union africaine (UA). Cet événement, qui réunira les chefs d’État et de gouvernement du continent, se tiendra sous haute surveillance diplomatique, dans un contexte marqué par de nombreux défis sécuritaires, économiques et politiques.

Précédant la conférence des chefs d’État, la 46ᵉ session ordinaire du Conseil exécutif de l’UA, composée des ministres des Affaires étrangères des pays membres, se tiendra du 12 au 13 février 2025. Cette instance préparatoire permettra d’examiner les grands dossiers du moment et de fixer les priorités stratégiques de l’organisation.

Selon un communiqué du ministère éthiopien des Affaires étrangères, cette édition du sommet sera marquée par la présentation de la nouvelle vice-présidente de la Commission de l’UA, ainsi que de nouveaux commissaires appelés à siéger au sein de l’institution panafricaine.

Un sommet de l’Union africaine sous tension

Ce sommet intervient dans un contexte géopolitique tendu, où les coups d’État militaires, les crises sécuritaires et les débats sur l’avenir institutionnel de l’UA dominent les discussions. Plusieurs chefs d’État devraient aborder les sanctions contre les régimes militaires du Sahel, la montée des tensions en Afrique de l’Est, ainsi que les défis liés à l’intégration économique et au financement de l’organisation.

Un enjeu de gouvernance et de réforme. L’Union africaine, souvent critiquée pour son manque d’efficacité dans la gestion des crises, devra également répondre aux attentes concernant sa réforme institutionnelle et son autonomie financière. L’élection de nouveaux commissaires pourrait être l’occasion d’insuffler une dynamique de changement et de renforcer le poids de l’institution sur la scène internationale.

Dans un contexte où les relations entre l’Afrique et les grandes puissances mondiales évoluent, ce 38ᵉ sommet sera scruté de près, notamment sur les orientations économiques et diplomatiques que prendront les dirigeants africains pour l’avenir du continent.