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Affaire Webcor : Paul Marie Gondjout attendu sur les suites à donner à la plainte contre Jean-Paul Komanda

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Alors que son éviction du prestigieux poste de premier président du Conseil d’État ne semblait encore qu’une mesure administrative au sein de la maison Justice, des sources concordantes soutiennent que sa présumée implication dans le scandale Webcor ITP pourrait en être la véritable cause. De quoi y voir une mise à disposition des autorités judiciaires et la nécessaire diligence de Paul-Marie Gondjout dans cette affaire qui défraie la chronique depuis le dépôt de plainte contre X d’Hervé Patrick Opiangah.

Visé par la plainte d’Hervé Patrick Opiangah pour « crimes et délits », le magistrat Jean-Paul Komanda serait dans une tourmente sans précédent. Celui qui vient d’être relevé de ses fonctions de premier président du Conseil d’État serait désormais à la merci de la justice gabonaise durant la transition qui semble aspirer à démêler l’écheveau dans cette affaire à 66 milliards de FCFA. Toute chose qui serait l’apanage du ministre Paul-Marie Gondjout porteur du renouveau annoncé par le président du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI).

Paul-Marie Gondjout clé de voûte des suites du dossier Webcor ! 

En sa qualité de garde des sceaux, le membre du gouvernement Paul-Marie Gondjout devrait avoir les yeux rivés sur cette affaire qui met à nu les attitudes incompatibles de certains magistrats avec leur statut. Il va sans dire que le ministre de la Justice de transition est appelé à ne pas faiblir devant l’évidence d’un complot contre l’État ourdi par ceux qui sont censés le protéger. Une comparution des mis en cause permettrait que lumière soit faite.


Dans sa requête, l’ancien député de la commune de Mounana, Hervé Patrick Opiangah, démontre que des individus « véreux » ne se seraient pas fait prier pour mettre en place un mécanisme pour se remplir les poches. Rappelons que la société maltaise Webcor ITP avait perdu sa bataille judiciaire contre le Gabon devant la Cour d’appel de Paris. Seulement, alors que l’affaire était pendante devant la Cour de cassation de Paris, un protocole transactionnel condamnant l’État gabonais à payer 66 milliards de FCFA avait été signé par Jean Paul Komanda et Diane Moussounda, directrice générale de l’Agence judiciaire de l’État (AJE).

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

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