Affaire Sylvia et Noureddin Bongo : Max Olivier Obame défend la justice et rejette toute instrumentalisation
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Depuis plusieurs semaines, la détention de Sylvia Bongo Ondimba et de son fils Noureddin Bongo Valentin alimente les débats et divise l’opinion. Face aux critiques des avocats de ces derniers et de certains partisans de l’ancien régime, la présidence de la République par la voix du Conseiller spécial porte-parole Max Olivier Obame Ndong a tenu à clarifier la situation en insistant sur le fait que ces détentions n’avaient pas de motivation politique.
Une affaire judiciaire et non politique. Contrairement aux allégations de certains observateurs qui dénoncent une persécution politique, la présidence de la République a rappelé qu’il s’agit d’une procédure judiciaire conforme au droit gabonais. « Il n’y a aucun acharnement politique ! Il s’agit d’affaires de blanchiment, de trafic de signature et de faux en écriture publique », a martelé Max Olivier Obame Ndong.
Le Gabon prêt à tourner la page de l’impunité
Les accusations qui pèsent sur Sylvia Bongo Ondimba et son fils Noureddine Bongo Valentin sont graves et relèvent d’infractions pénales reconnues par le Code pénal gabonais. En effet, ces derniers sont prévenus dans une affaire de blanchiment et de trafic de signature, de faux et usage de faux. « Nous sommes encore dans les délais légaux de leur détention en attendant leur procès. Ce sera au juge d’examiner tous les éléments en sa possession pour disculper ou alourdir les charges », a précisé le porte-parole.
Le gouvernement insiste sur le fait que l’ancien président Ali Bongo Ondimba ne fait l’objet d’aucune poursuite politique et reste libre de ses mouvements. « Que les partisans de l’impunité se détrompent : la République ne protégera plus les criminels, quel que soit leur rang ! », a-t-il ajouté. Alors que le pays s’achemine vers un retour à l’ordre constitutionnel, le gouvernement entend réaffirmer l’autorité de l’État et garantir l’indépendance de la justice, loin des manœuvres politiques visant à décrédibiliser les institutions.
GMT TV