Affaire Johan Bounda : Ensemble pour le Gabon exige une enquête indépendante
La plateforme Ensemble pour le Gabon, dirigée par Alain Claude Bilie-By-Nze, ancien Premier ministre et opposant au Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI), a exprimé ce 26 décembre sa profonde indignation face aux violations des droits humains constatées durant la transition. Dans un communiqué, le mouvement déplore les détentions arbitraires et illégales, qui, selon lui, remettent en cause les principes fondamentaux de l’État de droit.
Décès de Johan Bounda : une tragédie préoccupante. L’opinion publique gabonaise reste marquée par la mort tragique du jeune militaire Johan Bounda, survenue dans des circonstances troublantes. Ensemble pour le Gabon considère cet événement comme un exemple des pratiques inacceptables, notamment le recours à la torture, qui n’a pas sa place dans un État moderne. Le mouvement appelle à une enquête indépendante et transparente pour faire la lumière sur cette affaire et établir les responsabilités.
Silence des autorités et appel à des mesures correctives. Le communiqué dénonce également le silence des autorités de la transition face à ces événements graves. Il critique la décision de laisser des fonctionnaires, notamment des militaires, s’exprimer publiquement sur des sujets aussi sensibles, au lieu d’une communication institutionnelle claire et officielle. Ensemble pour le Gabon exhorte le Gouvernement et le CTRI à prendre des mesures urgentes pour mettre fin à ces dérives.
Un appel à une gouvernance respectueuse des droits humains
Le mouvement rappelle que l’État doit corriger les erreurs, et non se venger, en affirmant que toute action menée au nom de la République doit respecter la dignité humaine et les droits fondamentaux. Ensemble pour le Gabon réitère son engagement en faveur des droits humains et de la démocratie, tout en exhortant les autorités actuelles à agir avec responsabilité pour garantir la justice et préserver la dignité des citoyens.
Le communiqué conclut en soulignant que l’histoire jugera la capacité des acteurs actuels à défendre les valeurs fondamentales qui constituent le socle d’une véritable démocratie.