Affaire Boungoueres : Me Moumbembé dénonce une violation du secret de l’instruction
En vacances à Paris depuis trois mois, Me Jean-Paul Moumbembé, avocat au Barreau du Gabon, a exprimé son indignation face à la diffusion, sur les réseaux sociaux, du mandat de dépôt visant son client, Alain Simplice Boungoueres, Conseiller spécial du Président de la République. Cette publication, selon l’avocat, constitue une violation claire du secret de l’instruction et nuit à la présomption d’innocence, des principes essentiels au fonctionnement d’un État de droit.
Révolté par la tournure des événements, l’avocat a décidé de mettre fin à son séjour parisien et de rentrer en urgence au Gabon pour défendre personnellement son client. Me Moumbembé a également souligné l’impact du traitement médiatique de cette affaire, largement relayée par la presse, publique comme privée, qui semble présenter M. Boungoueres comme coupable avant même qu’un jugement ne soit rendu.
Un complot contre Alain Simplice Boungoueres ?
« Cette situation peut laisser penser à une machination orchestrée contre mon client, d’autant plus que de telles pratiques ne sont plus tolérées par les nouvelles autorités en place, notamment le Président de la République, Chef du Gouvernement et Chef de la Magistrature suprême », a déclaré l’avocat.
S’adressant aux médias avant son départ, Me Moumbembé a affirmé sa confiance en la justice gabonaise, appelant à un procès « objectif, impartial, neutre et équitable ». Il a insisté sur l’importance du respect des droits de la défense pour garantir que la justice puisse se rendre dans une atmosphère de sérénité.
Cette affaire, qui fait la une des actualités, soulève des questions sur l’équilibre entre transparence et respect des droits fondamentaux dans le traitement des affaires judiciaires au Gabon. Les tensions autour du cas de M. Boungoueres laissent présager une attention accrue sur la manière dont les autorités traiteront cette situation dans les jours à venir.










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