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Affaire BLA : le Gen. Oligui Nguema appelé à plus d’humanité

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Déjà en situation critique à Nice, dans le département des Alpes-Maritimes, sans le sud de la France, où il demeure en soins intensifs après avoir été baladé par la justice gabonaise, Brice Laccruche-Alihanga est un cas spécifique à traiter comme la décence de la morale l’impose. Toute chose qui implique une décision forte du Gen. Brice Clotaire Oligui Nguema, président du Conseil supérieur de la magistrature, qui devrait faire acter l’abandon les charges contre ce compatriote abusivement affaibli par le clan Bongo-Valentin.

Dans un article de la rédaction de Gabon Media Time (GMT) nous montrions le caractère illogique et donc illégal de l’opération scorpion initiée par le clan Bongo-Valentin pour régler des comptes à des compatriotes avec qui, ils n’étaient en odeur de sainteté. Des procédures irrégulières aux détentions arbitraires, la plupart des affaires intentées par la justice gabonaise dans le cadre de l’opération scorpion, aux ordres des tenants du pouvoir déchu, ne reposaient sur des preuves incontestables. Le président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, lui-même avait déclaré à Oyem que les personnalités incarcérées étaient injustement emprisonnées. Les acquittements à la pelle prononcés au cours de la session criminelle spécialisée en sont la preuve palpable. 

BLA, cible trop parfaite en quête de justice 

S’il serait présomptueux de dire que Brice Laccruche-Alihanga est un saint aux mains blanches, il reste que l’imputation d’une charge doit reposer sur des éléments probants et contraignants. Ce qui n’a jamais été le cas pour l’ancien Directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba. Qu’on se le dise, BLA et ses proches, étaient les cibles du clan Bongo-Valentin manipulé par ceux qui se retrouvent aujourd’hui derrière les barreaux pour avoir mis le pays à terre : la Young Team.

Rien que cet élément mis en exergue par Brice Clotaire Oligui Nguema et le CTRI suffirait à interrompre les poursuites contre les victimes de la régente, Sylvia Bongo Ondimba. C’est assurément en bon croyant et humain, que le Président de la Transition a permis à BLA de ne pas rendre l’âme sous la double pression de la maladie et de la justice et en permettant son évacuation vers la France. Seulement, le président du Conseil supérieur de la magistrature gagnerait à aller plus loin en abandonnant les charges tout simplement. Une mesure qui aura le mérite de restaurer l’image de la justice et partant de participer au processus de guérison de celui qui aura été détenu plus de 4 ans pour des suppositions vengeresses. 

Qui peut être apaisé en sachant que le motif de l’aggravement de sa situation sanitaire le guette à son retour ? Personne. En citoyen plein d’humanité et soucieux du devenir des hommes de lois et de leur considération dans la société, Me Anges Kevin Nzigou a suggéré une initiative louable au Chef de l’État. « Le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, a montré son humanité, il doit continuer sur cette voie. L’abandon des charges, (contre Brice Laccruche Alihanga,NDLR) s’imposait déjà pour la crédibilité de la justice », a-t-il souligné. Gageons que la sagesse qui est l’apanage du président de la Transition le conduira à une décision dans les tout prochains jours.

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

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2 commentaires

  1. LAISSEZ LE PRESIDENT ET LE CTRI TRANQUILES!
    CHACUN DOIT RECOLTER CE QU’IL A SEMER. BLA ET SA BANDE DOIVENT REPONDRE DE LEURS ACTES. PEU IMPORTE QU’ILS AIENT AGIT AU NOM ET SUR ORDRE DE SYLVIA OU D’ALI, ILS SONT AUTANT RESPONSABLES QUE LEURS CHEFS.

  2. Vous réagissez à l’émotion, une fois de plus. Le « Gabon digne d’envie et tant rêvé…. » ne se fera pas à coup d’oukases et autres billevesées politiques. Cela doit s’inscrire dans une articulation que relève à la fois de choix politique, mais aussi et surtout par l’application des règles qui gouvernement notre société.
    Ce n’est pas rendre service à M. ALIHANGA et au Gabon qu’il soit absout de quoique ce soit si ce n’est devant la justice de ce pays. C’est elle qui doit reconnaître sa culpabilité ou non et prendre en conséquence les mesures de réparations ou non qui s’imposent. Cela oblige qu’il soit traité en toute dignité, suive son traitement et ne puisse être exposé à une justice « inhumaine » comme cela a été le cas récemment.

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