Abidjan : la HAC au cœur des réflexions sur la régulation de l’IA à la 11ème CIRCAF
Le président de la Haute autorité de la communication (HAC) du Gabon, Germain Ngoyo Moussavou, a pris part à la 11e Conférence des Instances de Régulation de la Communication d’Afrique (CIRCAF), qui s’est tenue du 28 au 30 novembre 2024 à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Organisée sous l’égide du Réseau des Instances Africaines de Régulation de la Communication (RIARC), cette rencontre portait sur un thème d’actualité : « La Régulation de l’intelligence artificielle (IA) dans le secteur de la communication audiovisuelle et numérique en Afrique ».
La conférence a réuni des régulateurs africains, des représentants de grandes plateformes numériques mondiales, des experts, et des organisations internationales. L’objectif était de dresser un état des lieux de la régulation de l’IA en Afrique et d’élaborer un cadre réglementaire inspiré des meilleures pratiques, notamment le modèle européen.
Recommandations et leadership gabonais
Les travaux ont abouti à deux actes majeurs : l’adoption des principes du RIARC en vue d’un cadre réglementaire pour la régulation de l’IA et la Déclaration d’Abidjan sur l’IA dans la communication audiovisuelle et numérique. Ces recommandations visent à harmoniser la régulation et à relever les défis éthiques et sociaux liés à l’IA.
Germain Ngoyo Moussavou a présidé la session de clôture, marquée par l’élection du nouveau président du RIARC, Me René Bourgouin, président de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA) de Côte d’Ivoire. Le président de la HAC a salué son prédécesseur, Latifa Akharbach, pour son mandat réussi, et a exprimé sa confiance envers René Bourgouin, qu’il a décrit comme un « bosseur infatigable ».
L’IA : une opportunité et un défi pour l’Afrique
Germain Ngoyo Moussavou a également souligné l’importance de l’IA comme « force positive pour améliorer la vie », tout en rappelant les défis éthiques et sociaux qui nécessitent une régulation rigoureuse. Cette conférence positionne la HAC et le Gabon comme des acteurs clés des réflexions sur l’avenir de la communication en Afrique.