Voie de contournement : les travaux d’achèvement du kilomètre restant piétinent
À quand la livraison de la voie de contournement Nord pourtant exécutée à plus de 80% ? C’est la grande question qui jusqu’alors taraude les esprits de plusieurs compatriotes. Lesquels s’insurgent contre le laxisme de l’entreprise adjudicataire dans la finalisation d’un linéaire d’un kilomètre de route depuis plusieurs mois déjà. Une situation qui devrait susciter l’intervention des plus hautes autorités de la transition afin que les populations d’Akanda jouissent enfin de cette voie.
Que des annonces sur la livraison de la voie de contournement de l’aéroport de Libreville dont les travaux ont été lancés en mi-juin 2022, dans la commune d’Akanda. Prévue pour janvier 2024, le délai s’est vu prolongé d’un mois. Pourtant la société indienne chargée de l’exécution des travaux indiquait qu’il ne reste visiblement qu’un kilomètre de route à achever, mais étonnement l’année scolaire tire à sa fin, et cette voie qui est censée permettre de désengorger la zone Nord de Libreville et régler le sempiternel problème des embouteillages qui asphyxie les habitants vivant dans cette partie rencontre des contraintes dans sa finalisation.
Seulement 1 kilomètre de route, Afcons incapble de livrer la voie de contournement ?
Pourtant le ministre des Travaux publics, Flavien Nziengui Nzoundou s’est montré plusieurs fois ferme quand à la livraison au plus vite de cette infrastructure routière moderne, toute chose qui avait conduit le Chef de l’Etat, le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema à faire une sortir ferme dans laquelle il fixait la date de la livraison « Face au retard, le chef de l’Etat a instruit le ministre des TP, le Général Flavien Nzengui Nzoundou, d’intensifier les efforts pour finaliser les travaux d’ici avril 2024 ». Nous sommes déjà au mois de mai, que se passe-t-il ? La Société Afcons ne prendrait-elle pas au sérieux les ordres du Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema ?
À la lecture des signes, l’entreprise chargée de finaliser les travaux ne semble pas du tout pressée de s’arrimer à la vision des plus hautes autorités de la transition. Pire, selon le média en ligne Focus Groupe Média, les travailleurs employés par Afcons sur ce chantier dénoncent les mauvaises conditions de travail et accusent les responsables de ne pas assurer régulièrement le paiement de leurs salaires. Résultat, ces derniers savent plus à quel saint se vouer depuis des mois et refusent de travailler. Si ces dires sont avérés on comprend aisément pourquoi ce chantier évolue à pas de tortue. Il est plus qu’urgent que le Comité pour la transition et la restauration des institutions ( CRTI) tape du poing sur la table pour espérer enfin voir cette voie livrée.